Jean-Marc Jafet en concert ce soir au Château
Alertés, par l’association des parents d’élèves de « l’avis de blocage », soit l’éventualité de voir la fermeture d’une classe maternelle aux Cougoussoles, hier, c’est l’ensemble des parents qui est monté au créneau. « La mobilisation s’est décidée un peu au dernier moment, expliquent les représentants des parents, car nous avons appris que la planification des fermetures potentielles – sur l’ensemble du département – était justement étudiée aujourd’hui à l’Inspection académique de Nice. » Aussi, c’est en concertation avec le directeur intérimaire Frédéric Fuso et les professeurs, que les parents en colère ont écrit des courriers à l’Inspection académique, confectionné une banderole et surtout signé une pétition pour éviter que, dans cette école, les enfants se retrouvent à plus de 30 par classe.
Une école déjà en surnombre
« Cette maternelle compte sept classes pour 168 élèves, dont un bon nombre d’enfants en difficulté reprennent les parents. Il est donc impossible, pour un bon suivi pédagogique, d’augmenter les effectifs de 25 enfants par classe. » De plus, comme l’a signalé une maman, « La mairie nous annonce 185 inscriptions pour la rentrée prochaine, ce qui, déjà en l’état, porterait le nombre à 26,4 enfants/classe. Mais avec une classe en moins on compterait 30,8/classe. Et bien que la loi annonce que le quota est de 31 enfants/classe, ce n’est pas admissible ! » Hier matin, ils n’ont pas hésité à s’engager et, à midi, la pétition avait déjà recueilli plus de 140 signatures. Une mobilisation portée par un directeur qui sait qu’il n’est pas destiné à rester dans cette école mais qui, de son propre aveu, reconnait qu’il s’est attaché à cette école qui a déjà connu pas mal de péripéties depuis le début de l’année. En fait, ce que tend à dire cette mobilisation massive est « qu’il serait dommage que les petits de Coursegoules pâtissent d’une loi globale sans tenir compte de la spécificité de l’établissement ». A suivre !
Malgré nos sollicitations, l’Inspection académique n’a pas souhaité répondre à nos questions se justifiant par « un devoir de réserve ».