La SIG en embuscade
Le trio des ambitieux, Le Mans, Strasbourg et Villeurbanne, espère bien déloger la Roca Team de son trône à Disney. Depuis la nomination de T.J. Parker par son frère aîné Tony aux commandes, les Villeurbannais ont encore eu des hauts et des bas. L’élimination de l’Eurocoupe notamment a fait mal à un club qui brigue une invitation en Euroligue le plus tôt possible. Un titre à la Leaders Cup, qui serait le deuxième seulement après 2010, serait le bienvenu pour le plus gros budget français et ses locomotives John Roberson, A.J. Slaughter et Charles Kahudi. Le coach Strasbourg et de l’équipe de France, Vincent Collet, sera privé de l’intérieur international Louis Labeyrie, blessé. La SIG, conduite par les anciens Monégasques Dee Bost et Zack Wright, n’en reste pas moins sur 6 victoires d’affilée en ProA, avec un pivot dominant dans la peinture, le Croate Miro Bilan (2,13m). Les Manceaux, vainqueurs en 2014 et finalistes en 2015, leaders de ProA, sont aussi sur une bonne série (six victoires en sept matchs) avant de rencontrer Cholet, l’équipe surprise du plateau. Le club des Mauges aura sans doute du mal à lutter avec l’effectif du MSB et son pivot géant Youssoupha Fall (2,21 m). Enfin, Limoges, qui n’a pas la Leaders Cup dans son immense armoire à trophées, essaiera de combler ce manque en hommage à son président Frédéric Forte, décédé le 31 décembre. Pour ce tournoi, qui commencera aujourd’hui en quarts par une opposition très indécise contre le Nanterre de Shaffartzik, le CSP n’aura pas encore sa nouvelle recrue, le pivot jamaïquain Samardo Samuels.