A travers les continents
BELGIQUE
La justice met la pression sur Facebook
La justice a sommé hier Facebook de cesser de pister les internautes en Belgique sans leur consentement, sous peine d’une astreinte de € par jour, pouvant atteindre millions d’euros. Le géant d’internet a annoncé son intention de faire appel.
LITUANIE
Centième anniversaire sur fond de tensions
Les cloches de toutes les églises ont sonné à la volée hier pour marquer le e anniversaire de l’indépendance retrouvée, célébré sur fond de tensions avec le voisin russe et d’intégration avec l’Occident. « Au début du siècle dernier, nous regardions vers l’avenir avec beaucoup d’espoir de voir des signes de soutien »,a déclaré la présidente Dalia Grybauskaite, lors d’une cérémonie à Vilnius, la capitale. « Aujourd’hui, nous savons que nous avons de vrais amis et alliés, et le soutien de leurs bras puissants », a-t-elle ajouté, entourée de dirigeants de l’Union europénne et de plusieurs chefs d’Etat de la région, dont l’Allemand Frank-Walter Steinmeier.
ALLEMAGNE
Divergences avec la Pologne sur le gaz russe
Angela Merkel et son homologue polonais ont affiché hier leurs divergences sur la question stratégique du transit du gaz russe vers l’Europe lors d’une visite qui était censée améliorer les relations difficiles entre les deux pays. « Il faut le dire clairement, nous avons des points de vue différents sur Nordstream », a déclaré la chancelière allemande à propos du projet controversé de gazoduc reliant directement la Russie à l’Allemagne et l’Europe sans passer comme aujourd’hui par l’Ukraine et qui préoccupe beaucoup en Europe de l’Est notamment. Ce chantier Nordstream, passant au nord par la mer Baltique, est considéré par l’Allemagne, première économie européenne, comme essentiel pour son approvisionnement en énergie. Il est développé par le géant russe Gazprom et cinq groupes européens, le français Engie, les allemands Uniper (ex-EON) et Wintershall (BASF), l’autrichien OMV et l’anglo-néerlandais Shell. L’ancien chancelier allemand Gerhard Schröder y joue un rôle clé. Angela Merkel en a vanté les mérites, soulignant qu’il s’agissait d’un « projet économique »quine « présente pas de danger » et aidera àla« diversification des sources d’approvisionnement ».
ÉTATS-UNIS
Travail en commun avec la Turquie sur la Syrie
Les États-Unis et la Turquie ont convenu hier de travailler « ensemble » en Syrie pour surmonter la grave crise les opposant depuis l’offensive turque contre une milice kurde alliée de Washington, en cherchant « en priorité » une solution pour la ville stratégique de Minbej. La création d’un « mécanisme », sorte de « groupe de travail » entre les deux pays à couteaux tirés et pourtant alliés au sein de l’Otan, a été annoncée au terme de la visite du chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson à Ankara. L’Américain a enchaîné deux réunions marathon, avec le président turc Recep Tayyip Erdogan et le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu. « Nous n’allons plus agir chacun de son côté » sur le terrain syrien, a promis Rex Tillerson, assurant que les deux pays voulaient « aller de l’avant ensemble ».« Nous deux pays partagent les mêmes objectifs en Syrie », à savoir la défaite du groupe jihadiste État islamique (EI)et la recherche d’une solution politique au conflit.
Ingérence électorale : Russes inculpés
La justice américaine a annoncé hier l’inculpation de Russes, dont un proche de Vladimir Poutine, et trois entités russes pour avoir interféré dans le processus politique américain en favorisant la candidature de Donald Trump à la présidentielle de . Tous les inculpés sont accusés de complot en vue de tromper les Etats-Unis, trois d’entre eux sont accusés également de fraude bancaire et cinq autres de vol aggravé d’identité. L’enquête n’a toutefois pas de preuve que cette campagne ait eu un impact sur le résultat de l’élection, a précisé le n° du ministère de la Justice. Il a aussi souligné qu’aucun Américain n’avait « participé sciemment à cette activité illégale. Les accusés auraient mené ce qu’ils appellent une guerre de l’information contre les Etats-Unis, avec le but affiché de répandre la méfiance à l’encontre des candidats et du système politique en général ».