Nice-Matin (Cannes)

Une finale qui sent la poudre !

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Ça s’annonce bouillant... Les retrouvail­les entre Monaco et Le Mans aujourd’hui pour le titre à Disney rappellent forcément les deux victoires du MSB cette saison face à la Roca Team, et surtout la dernière à Antarès (94-85, le 2 février), qui avait failli virer au pugilat dans les dernières secondes. La fameuse fois où Mitrovic avait été expulsé (deux techniques) et où les Manceaux ne s’étaient pas gênés pour chambrer gentiment les Monégasque­s à la fin. « Il y a des petites choses qui se sont passées entre les deux équipes, admet le meneur manceau Antoine Eito. A chaque fois, on va dire que ça s’est terminé par des mots doux échangés... C’est la finale que tout le monde attendait, Monaco comme Le Mans. Je crois qu’il y a du respect entre les deux équipes... Moi, personnell­ement, j’ai hâte d’y être. Cette fois-ci, le favori ce sera Monaco ». L’art de rejeter la pression sur l’autre se pratiquera dans les deux camps, de bonne guerre sur ce coup... Concrèteme­nt, Le Mans, leader actuel de ProA (avec le même nombre de victoires que la Roca Team) s’appuie sur un axe 1-5 dominant, avec le meilleur meneur en percussion du championna­t (Justin Cobbs) et le phénomène Youssoupha Fall (2,21m), dont l’envergure hors catégorie et la mobilité ferment l’accès à la peinture. Yeguete et Travis, dessous, accompliss­ent aussi un gros travail. La blessure au pied du roi du dunk D.J. Stephens, qui n’a pas joué la demi-finale, est cependant un handicap pour le MSB, même si Riley, Tarpey ou Lofton restent une vraie menace. F.P.

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Après l’ASVEL, place aux retrouvail­les avec Le Mans pour Cooper et l’ASM.

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