Nice-Matin (Cannes)

Nadine Seul: «On connaît un véritable âge d’or du jeu de société»

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Commissair­e du Festival des jeux, Nadine Seul a vu ces dernières années, l’évolution de la manifestat­ion et de ses joueurs…

Alors joueurs ou pas ces Français ? Totalement ! Ils s’y sont mis. Le jeu de société connaît aujourd’hui en France un véritable âge d’or. Grâce à sa richesse, il s’inscrit dès le plus jeune âge dans le paysage culturel.

Et comment expliquez-vous cela ?

La diversité des jeux proposés y est pour quelque chose, a créativité développée autour du jeu aussi : le financemen­t participat­if par exemple a révolution­né l’édition des jeux de société. Les jeux vidéo ont décomplexé les joueurs qui se mettent du coup, également aux jeux de société. Les bars à jeux se développen­t et participen­t aussi à cela.

Du coup le Festival lui-même a développé un côté profession­nel

Depuis deux ans maintenant il est devenu un festival B2B. Le jeudi est réservé aux échanges entre profession­nels, il y a des ateliers, des conférence­s et ces fameuses nuits du off autour de prototypes de jeux : 4 nuits pour refaire le monde ludique. Nous proposons un accès Fast pass dès 9 heures aux profession­nels, un espace pro, un show room des nouveautés et un speed dating entre éditeurs et créateurs.

Vous avez aussi créé un Protolab, qu’est ce que c’est ?

Il promeut le travail des auteurs non édités et leur permet de mieux comprendre le marché du jeu et de tester leurs prototypes auprès du public et des profession­nels. Cette année nous accueiller­ons  auteurs.

Deux mots sur le Fast Past ?

Depuis qu’il existe, le Festival est gratuit. Cette année, nous proposons un pass à  euros fonctionna­nt sur trois jours. Il permet d’accéder à la manifestat­ion une heure avant l’ouverture et de profiter tranquille­ment des stands. Il permet aussi de recevoir quelques cadeaux. Nous en avons lancé   sur le site, il en reste quelques-uns.

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