Son équipement
Le garde-champêtre dispose d’une voiture de fonction, une Dacia Duster estampillée « Police rurale intercommunale », roues motrices évidemment pour pouvoir circuler dans des zones escarpées ou lors de grosses intempéries.
Il dispose d’un téléphone portable, « notre outil principal pour pouvoir être joint en permanence ».
Il est armé d’un pistolet automatique mm Parabellum, la même catégorie d’arme utilisée par la gendarmerie, la police nationale, les douanes... « Quand on est seul, on doit tout gérer soi-même et on n’a pas le droit à l’erreur. J’ai déjà été amené à sortir mon arme face à des comportements violents mais je ne l’ai jamais utilisée. »
Il est également armé d’une matraque télescopique « qu’on va utiliser sur des individus particulièrement agressifs ou armés d’une arme contendante, couteau, poignard, tesson de bouteilles. C’est une arme de catégorie D et j’ai été formé pour l’utiliser par un moniteur de la gendarmerie. »
Sur des missions de sécurité pure et maintien de l’ordre, il peut aussi utiliser une bombe lacrymogène de ml qui peut neutraliser un individu à plusieurs mètres.
Une paire de menottes. « Cela peut-être nécessaire sur des personnes particulièrement virulentes, pour protéger leur entourage ou les protéger ellesmêmes. »
Un gilet pare-balles que le garde-champêtre doit normalement porter en permanence depuis le Plan vigie-pirate. « Pour des questions pratiques, ce n’est pas évident. Mais dès que j’interviens sur des missions particulières, à risques, je le porte. Pour la police route, par exemple, c’est systématique. »
Un boîtier de procès-verbal électronique, utilisé pour les infractions routières ou de stationnement, et d’autres infractions comme la divagation des animaux. Le PV part alors directement au centre de traitement de Rennes.
Sur la commune de Figanières qui a passé une convention avec la police municipale des Arcs-sur-Argens, il peut disposer à la demande d’un radar mobile pour des contrôles de vitesse.
Des éthylotests que le garde-champêtre doit faire pratiquer sur des infractions telles que le franchissement d’une ligne continue, le non-respect d’un stop ou d’un feu rouge. Et à sa discrétion s’il constate le comportement suspect d’un conducteur. En cas de refus du dépistage d’alcoolémie, il sera fait appel à la gendarmerie.
D’un uniforme. « Mais on a la possibilité, au besoin, de travailler en civil à condition de porter l’insigne tissu ou la plaque métallique avec marqué dessus « La loi ». C’est le seul élément obligatoire de l’uniforme. »