Ça vient de paraître
Retrouver ses ancêtres dans les archives, c’est une chose ! Mais avoir les moyens et les supports adéquats pour les présenter de façon accessible, c’est une autre histoire. Surtout que, comme l’explique Alain Rouault, généalogiste et auteur de « Comment présenter sa généalogie ? », on peut assez facilement se retrouver avec des centaines d’individus qui doivent trouver leur place dans un seul « arbre généalogique ». Alors, comment faire ?
Y a-t-il beaucoup de personnes qui recherchent leurs ancêtres ? Difficile de chiffrer, mais tout le monde aime savoir d’où il vient. Quelquefois, on commence comme un jeu, et lorsque l’on démarre, ça devient vite un plaisir chronophage et addictif. C’est un peu comme une enquête policière. On avance pas à pas et, à chaque fois que l’on découvre une information sur sa famille, on fouille pour aller plus loin. C’est ce qui m’est arrivé, lorsqu’à ans, je suis tombé dedans par hasard. Une bibliothèque, un livre, et ça ne m’a plus quitté !
Est-ce facile de remonter dans son passé ? Plus ou moins selon les régions. Dans l’est de la France, nombre de documents ont été détruits pendant la guerre. Pour le Sud, notamment Nice et sa région qui ont été rattachés à la France en , il faut faire des recherches en Italie. En revanche, pour % des Français, notamment les catholiques, c’est relativement facile. En effet, par l’ordonnance de Villers-Cotterêts d’août , François er (/), a fait établir un cadre juridique obligeant les paroisses à mentionner noms, dates de baptêmes, de mariages et décès dans leurs archives. Et, pour l’ensemble de la population, ce sont les registres communaux qui, institués à partir de la Révolution en , regroupent les renseignements indispensables. Il suffit d’avoir juste un point de départ !
Une fois établie sa généalogie, on fait quoi ? Selon ce que l’on découvre ou ce que l’on souhaite, un arbre intimiste, original ou même monumental… il faut le présenter le mieux possible. Aujourd’hui, l’arbre généalogique peut se présenter sous de multiples formes et sur tous types de supports qui vont du simple support papier écrit à la main à l’arbre excentrique et unique. Dans le livre, je propose une centaine de supports différents ainsi que de nombreux fournisseurs Internet qui peuvent donner des pistes. Toutes les expressions graphiques sont possibles, car aujourd’hui, pour certains, la généalogie peut même devenir un élément de décor pour le salon. En fait, tout est permis et tout est possible ! ◗ « Comment présenter sa généalogie ?» d’Alain Rouault. Édition Archives et Cultures. 12 euros.