HOCKEY-SUR-GLACE On s’en rapproche...
Malgré leur victoire, hier soir sur Chamonix (5-3), les Aigles n’ont toujours pas l’assurance d’évoluer la saison prochaine au sein de l’élite. Mais le doute est-il encore permis ?
A Coubertin, Nice bat Chamonix 5 à 3 (0-0, 2-2, 3-1) Arbitres : MM. Rauline et Cregut. Buts : Bogdanoff (assis. Babka, 21’59), Hampl (Andres et Hrehorcak,
Si Strasbourg gagne tous ses matches et que nous, on perd tous les nôtres, je me mets à poil ». Voilà qui traduisait, hier soir, l’état d’esprit des supporters, convaincus que pareil scénario ne pouvait naître que dans l’esprit d’un farfelu, d’un ‘‘fada’’ comme pourrait le dire ou l’écrire mon vénéré chef des sports. Car, effectivement, une victoire sur Chamonix, conjuguée à une défaite des Alsaciens était, au coup d’envoi, la seule option pour que, mathématiquement, les choses soient définitivement « pliées ». Et que les Aigles, ainsi, poursuivent leur aventure en Ligue Magnus, sans même avoir à passer par la case « angoisse ». Ce matin, le doute, même si rien n’est encore acté, n’est néanmoins franchement plus permis, compte tenu des scénarios possibles. Après un premier tierstemps triste à mourir en terme d’occasions (même si, dans les cages, Khoroshun a réussi quelques arrêts délicats), ce sont les joueurs venus du froid (quoi que, en ce moment…) qui parvenaient à déflorer le score. Un avantage que, malgré tout, ils ne parviendront à défendre qu’une poignée de secondes, Bogdanoff remettant les pendules à zéro presque dans la foulée. «Pas assez mordants, pas suffisamment impliqués » pouvait-on néanmoins toujours entendre, du côté des aficionados.
(e Avant que Hampl n’offre aux siens un avantage finalement mérité, au vu, notamment, de leur belle débauche d’énergie sur la glace. Du coup, à 2-1, on pouvait e imaginer pouvoir enfin souffler. Et anticiper une soirée un peu plus tranquille. Ce qu’évidemment, et malheureusement, Chamonix n’avait pas intégré à ses plans.
Stressant, malgré tout
Allant même chercher une égalisation qui douchait l’enthousiasme des plus optimistes ayant pris place dans les travées de Coubertin. Contraignant ainsi, et du même coup, la bande à Sutor à hausser son niveau de jeu pour se défaire de ce vilain traquenard. Histoire, pour le coup, de traverser une dernière période moins angoissante… Las, ce sont les Montagnards qui, à nouveau, repassaient devant, logiquement d’ailleurs, ce qui, compte tenu de l’évolution, du score du côté d’Epinal, ne laissait rien présager de bon (5-1 pour Strasbourg avant le dernier tiers). Malgré tout, ces diables de Niçois trouvaient les ressources nécessaires pour aller chercher, à l’énergie, et avec un brin de réussite, ce succès qui, au final, les rapproche donc un peu plus encore du maintien au sein de l’élite. Reste, malgré tout, à finir le travail, dès ce mardi, et cette fois-ci, sans qu’il ne soit obligé de sortir la calculette pour tirer des plans sur la comète.