Nice, ça ne s’arrange pas
Malgré une belle combativité, le Cavigal n’a pu éviter une nouvelle défaite à Tarbes
Certainement fatigué par une double confrontation (Charleville, puis Tarbes), Nice sans jamais rendre les armes aux pieds des Pyrénées n’a jamais trouvé la solution pour battre des Tarbaises qui auront fait le job, prenant la victoire sans y mettre forcément la manière comme le déplorait le coach Gomez en conférence de presse. Dès l’entame du match, si Brown avait ouvert les compteurs, Tarbes allait prendre les commandes du match. Tour à tour, Suarez, Gaye par deux fois puis Konteh sur un 2+1 faisaient un premier écart. Touré aux lancers, Brown derrière l’arc avaient beau scorer, Tarbes avait pris le match en main, et dans le sillage de son duo Gaye-Diallo, aidé de Bjorklund et Mbandu, les filles de François Gomez tenaient 13 unités après dix minutes (28-15). Un avantage que les Tarbaises s’attachaient à faire grandir dans ce deuxième quart, sous l’effet de Diallo et Plouffe. Pour l’heure, même tenu à distance, Nice ne craquait pas, bien aidé par le 2+1 de Touré, puis les deux primés signés Cornélie et Brunckhorst. Mais sur cette fin de période, Gaye reprenait les choses en main dans la peinture, permettant aux violettes de virer à +15 à mi-parcours (44-29). Touré relançait les débats, et petit à petit, Nice allait grappiller des mètres, par son trio Brown-Cornelie-Duchet. Le TGB tenait toujours la corde, mais il se voyait plombé par les fautes, gardant (seulement) treize unités à l’attaque du dernier quart (53-40). Rapidement Diallo donnait deux unités supplémentaires, puis deux de plus... Mais Nice ne lâchait toujours pas, même avec 17 unités de retard. Et même 19 sur deux lancers de Beaubrun. Il était bien tard, et même si elles étaient revenues à 10 unités, les Niçoises s’inclinaient une fois encore (52-71). Wani Muganguzi, entraîneur du Cavigal Nice : « Il y a un peu de mieux par rapport à mercredi, même si on prend 44 points en première mi-temps, on ne maîtrise pas le rebond défensif et on n’est pas assez haut. Dans le troisième quart, on arrive à avoir des balles pour revenir, mais le basket c’est un sport d’adresse. Quand on peut tirer 73 fois, l’adversaire seulement 59 et que tu shootes seulement à 25%, on ne se donne aucune chance de revenir même si on aurait pu revenir sous les 10. Il y a la fatigue, les rotations serrées, et puis on se fait détruire à l’intérieur. On savait que ce serait notre point faible, on a essayé de trouver une solution, mais que ce soit Aby Gaye ou Christelle Diallo, elles nous ont dominés à l’intérieur ».