Ce que Nice peut en attendre
Combien rapporte une étape du Tour de France ? Les retombées pour une ville-hôte sont difficiles à quantifier. Une chose paraît sûre : Nice et la Côte d’Azur y gagneront.
Davantage de vacanciers
Combien de spectateurs viendront assister aux trois étapes azuréennes ? Des dizaines de milliers, probablement. « Les hôtels devraient afficher complet plusieurs jours à l’avance », se réjouit Denis Cippolini, le président du Syndicat des hôteliers. À lui seul, le Tour (coureurs, équipes, caravanes, sponsors, etc.) représente quelque personnes à loger et à nourrir. Une manne pour le tourisme azuréen, même si la période (fin juin) est déjà très prisée. « Les équipes viendront certainement plus tôt dans l’année pour des repérages», espère Denis Cippolini.
Une question d’image
Au-delà du nombre de vacanciers attirés par l’événement, le tourisme azuréen réalise surtout un bon coup… marketing. Éric Doré, le directeur général du Comité régional de tourisme (CRT), s’en frotte les mains : « Le Tour va valoriser la destination Côte d’Azur. Lors d’un tel événement, beaucoup d’images à portée touristique sont produites et diffusées dans le monde entier. Pour nous, c’est une campagne internationale à moindres frais. » Les retombées devront se calculer à moyen terme : les paysages du Tour de France attirent souvent les vacanciers pendant quelques années.
? Un investissement vraiment rentable
On ignore la somme déboursée par Nice pour décrocher le coup d’envoi de cette e édition. Bruxelles, qui accueille le départ en , aurait dépensé M€. Suiveurs et spécialistes de la Grande boucle estiment que les retombées représentent trois à cinq fois la mise initiale.