Lavisse fait de l’étimologie...
Il était l’opposant d’Henri Leroy au conseil municipal de Mandelieu. Et s’il a plus ou moins disparu des radars ces derniers temps, le « frontiste de gauche » Hervé Lavisse n’en a pas moins gardé son sens critique. Sur « l’affaire » Barbossi-Safa-Leroy, il nous livre ainsi son avis... « Vue de “Sirius”, la polémique qui se développe entre le maire de Mandelieu, Sébastien Leroy, et son opposition interne incarnée par Jean-Valéry Desens, a quelque chose qui nous renvoie à une actualité brûlante. En effet, comme après le phénomène “Balance ton Porc”, la parole se libère, et ce qui se murmurait à demi-mot devient petit à petit public. On voit là que le départ de l’ancien maire pour les dorures du Sénat a pour effet de diminuer la pression que, jusqu’alors, cet édile exerçait sur nos concitoyens. Pour la liste “On avance pour Mandelieu à gauche” qui, très tôt, avait engagé le fer contre Henri Leroy et sa grande bienveillance pour les projets du sieur Iskander Safa, tout cela a un petit goût de “revival” ! Françoise Sagan disait : “On ne peut pas prévoir ce que nous réserve le passé”. Voilà ce que pourra méditer le tout nouvel élu et neveu de l’ancien maire. » Et à ce propos, le très érudit sieur Lavisse nous rappelle que le mot “neveu” vient du latin “Népos” qui a donné... “népotisme”. « Car les papes, expliquet-il, ne pouvant avoir de successeurs directs avaient recours à cet artifice pour perpétuer leur magister et prolonger leur domination. A entendre la défense de Sébastien Leroy, il semblerait que l’intimidation et la pratique du déni soient chez lui ataviques. Quand le chat n’est plus là... il reste la pelote de laine ! Et gageons que nombreux seront ceux qui tireront sur le fil pour la démêler ! » Voilà un petit cours d’étymologie que l’on ne boudera pas.
... Et Safa, de l’humour !
Le milliardaire Iskandar Safa, propriétaire du domaine de Barbossi, a le sens de l’humour. La preuve, il vient d’adresser à nos confrères de Mediapart un droit de réponse suite à l’article de la journaliste Hélène Constanty, qui lui était consacré. Un article dans lequel il était présenté comme «unpromoteur, vendeur d’armes, en affaire avec la famille du maire. » Safa, visiblement, prend tout cela sur le ton de la légèreté... A celle qui a consacré un chapitre de son livre Razzia sur la Riviera
à sa personne, il dit ceci : « N’en déplaise à cette honorable romancière, je me permets d’apporter les précisions suivantes: Pardon pour cette coquetterie mais j’ai ans et non . Par ailleurs, je suis propriétaire et dirigeant d’un des plus grands groupes navals européens et non le marchand d’armes tiré d’un film d’espionnage des années que vous vous plaisez à décrire. Et je confesse avoir de grands projets pour le domaine de hectares qui chevauche le Var et les Alpes-Maritimes (Barbossi, Ndlr). Précisément, ces projets sont encore à l’état de… projets. A ce stade de non-aboutissement, vous comprendrez bien qu’ils ne concernent donc pas la mairie de Mandelieu. » Subtil ce Safa, non ?