Centre-ville de Golfe-Juan : des incivilités bien encombrantes
Déchets, incivilités, travaux et sécurités, les riverains du quartier n°2 ont questionné la municipalité sur l’ensemble de leur préoccupation. Et ont obtenu de nombreuses réponses...
Salle plus que comble à la mairie annexe pour la réunion du comité de quartier du centre-ville de Golfe-Juan, à l’invitation des deux référentes, Chantal Assenmaker pour le comité et Marie-Claude Moitry pour la municipalité. Pendant plus de deux heures, la maire Michelle Salucki accompagnée de plusieurs élus et chefs de service a répondu aux nombreuses questions et interrogations du public. Dialogue musclé et sans concession. Morceaux choisis !
■ Conteneurs enterrés ou non, avenue de l’Est ?
« Je reçois beaucoup d’entre vous et les avis divergent, affirme Michelle Salucki. Il y a autant de pour que de contre. Décidez et nous ferons ce que vous voulez !»
Encombrants et incivilités
Le point noir. Plus les services de la Communauté d’agglomération Sophia Antipolis (Casa) en enlèvent plus il y en a. Un rappel : les contrevenants peuvent être verbalisés jusqu’à 1500 euros s’ils utilisent un véhicule (contravention de 5e classe) et de 68 à 450 euros lorsqu’ils sont à pied (contravention de 3e classe). Attention, la police garde l’oeil ouvert. « On est en pleine perte de valeurs », tempête le maire. Une remarque qui compte aussi pour les incivilités, autre problème récurrent en centre-ville. Avec notamment les crottes de chiens qui ne sont pas ramassées. Autres incivilités : les véhicules (mal) garés et les traces d’huile sur les trottoirs réhabilités avenue de l’Est et avenue de Verdun. La Ville prévoit la mise en place du mobilier urbain et l’installation de jardinières pour résoudre ce problème.
■ Sécurité et cambriolages : les Voisins vigilants comme solution ? Du côté du parc du Luxembourg plusieurs
méfaits ont été constatés. «La première chose pour les copropriétés est d’autoriser les forces de police à pénétrer dans les lieux pour une efficacité plus immédiate, ce qui n’est parfois pas le cas», souligne Michel Molesti adjoint à la sécurité. « Quand on s’organise, on se sécurise ! », lance le maire en prenant l’exemple de Puissanton qui a mis en place le dispositif Voilins vigilants. Et ce dernier a fait ses preuves !
La vidéo verbalisation bientôt active ?
« À noter que la vidéo verbalisation est en passe d’être officiellement autorisée sur tout le territoire de la commune», indique Michel Molesti.
Où en est-on sur la déviation ?
En ce qui concerne la déviation RD 6107 : les travaux devraient être terminés avant l’été. Un parking supplémentaire de 49 places sera créé sur un délaissé dans ce secteur. il aura pour objectif de désengorger l’avenue de la Liberté. Après l’ouverture de la voie des protections acoustiques de façade seront mises en place et le conseil départemental prendra en charge sous certaines conditions le changement de menuiseries des riverains pour une meilleure isolation phonique. La végétalisation sera, quant à elle, effectuée à l’automne. Et le deuxième tronçon ? « Nous n’en sommes pas encore là mais je peux vous dire que j’y suis opposée, affirme Michelle Salucki.
Mais on pourra aménager une coulée avec la plantation de Bigaradiers et l’installation
d’une piste cyclable ». La fin des travaux est prévue entre le 1er et 15 avril pour les avenues de l’Est, de Verdun et de la Liberté. Pour cette dernière, la création d’un ilôt central et d’une voie pour tourner à gauche vers l’avenue de l’Est auront lieu de nuit dans la semaine du 25 mars. De quoi soulager les riverains et commerçants qui ont souffert visiblement pendant ces périodes, même si les phasages ont été pensés pour essayer de maintenir au maximum les accès aux commerces. « La mise en sécurité des réseaux a nécessité des travaux très lourds. Nous sommes conscients de la gêne occasionnée mais il fallait
bien les faire », conclut le maire.
Taxes sur les résidences secondaires
« Les taxes sur les résidences secondaires n’augmenteront pas pour l’instant mais personne ne sait de quoi sera fait l’avenir en matière de finances des communes, lance Michelle Salucki. Nous avons dégagé suffisamment de ressources pour faire les travaux du centre-ville mais les nouvelles directives de l’Etat nous posent problème. Soyez rassurés pour le moment !»