Galderma : un pole de biotechnologies à la place ?
La situation des salariés de Galderma préoccupe le président de la Casa, Jean Leonetti qui a profité de son passage à Cannes pour évoquer le cas de l’entreprise biotoise : « C’était une perle de la biotechnologie. C’est un immense gâchis… Sophia Antipolis rencontre aujourd’hui un succès sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Ce qui fonctionne, c’est le véhicule avec du numérique embarqué. Le véhicule de demain est électrique et autonome. Et donc totalement connecté. Mais nous pensons que nous devons aussi développer le marché des biotechnologies. Si Nestlé s’en va, j’aurais presque tendance à dire tanpis pour lui parce que les biotechnologies vont se développer. On refuse depuis des années des dizaines de milliers de mètres carrés pour les biotechnologies. Mais peut-être que ce pole peut redémarrer par l’intermédiaire du site de Galderma. C’est la raison pour laquelle, avec la Chambre d’industrie et de commerce, on s’est proposé pour racheter le site et le développer. Comme on l’a fait pour le business pole, dans un schéma d’innovation pour les biotechnologies, qui sont aussi l’avenir. » Concernant la reprise du site, Jean Leonetti reconnaît n’avoir aucun moyen d’agir sur la situation sociale des salariés. « En revanche, sur le volet des repreneurs, ils sont plusieurs et sérieux. Aujourd’hui, notre réflexion c’est comment faire l’adéquation entre l’humain de très haut niveau sur Galderma et sur ceux qui peuvent être réemployés par les repreneurs ? Et faire en sorte qu’il y ait une opération gagnant-gagnant. L’enjeu est d’envergure mais je ne désespère pas. Nous avons déjà gagné des challenges de ce type avec Texas Instrument ou avec Intel. » Un constat partagé par JeanPierre Mascarelli, président délégué du Symisa. « Notre objectif est de créer un pole de biotechnologies avec la capacité d’attirer des entreprises, peut-être de tailles inférieures à Galderma, mais qui ne savent pas où s’implanter aujourd’hui. Puis de permettre aux salariés qui créent des entreprises de pouvoir le faire dans de bonnes conditions. Mais ils ne doivent surtout pas croire qu’il s’agit d’une opération immobilière. »