LE CANNET Soupçons de vandalisme au cimetière
C’est immédiatement la question du vandalisme qu’il s’était posée lorsqu’en se rendant sur la tombe de ses parents, au cimetière du Claus, le Dr Yves Fryda s’est aperçu que plusieurs tombes du carré israélite étaient dégradées. Légitime indignation qui l’a amené à porter plainte auprès de la police municipale. Cette découverte, qui a également ému le consistoire, fut immédiatement prise très au sérieux par la Ville. Aussi, une délégation – Alain Cherqui, le responsable de la sécurité de la ville en tête – s’est rendue au cimetière pour constater qu’effectivement plusieurs plaques, dont celle avec le portrait de M. Fryda père, étaient brisées en plusieurs morceaux. De plus, la photo de M. Fryda était à moitié effacée, comme si elle avait été râpée par le gros parpaing retrouvé pile sur la tombe.
Et si le véritable responsable était le vent ?
Questionné sur cet incident, le gardien du cimetière a signalé à Yves Fryda que, lors des dernières intempéries, sur l’ensemble du cimetière, de nombreuses autres tombes avaient déjà souffert du vent et des trombes d’eau. Légitime réflexion! « Nous serions très étonnés que ce soit des dégradations volontaires, a affirmé Alain Cherqui. Ce cimetière n’a jamais connu de problème et il est bien surveillé. » Il reconnaît aussi qu’à une époque troublée, tout était possible, mais dans ce cas précis, il penche pour le vandalisme naturel. Après ces explications, le Dr Fryda restait circonspect. Il a néanmoins été rassuré après avoir reçu de la part des agents municipaux la garantie d’être doublement vigilants et celle de la PM qui a promis l’installation d’une caméra de vidéoprotection à vision 360° pour balayer le cimetière dont le carré israélite 24h/24.