Noailles : un jardin et cent poètes
Les enfants des centre de loisirs de Cannes jeunesse se sont retrouvés dans le grand jardin de la médiathèque pour déclamer des poèmes et imaginer ce que sera la vie dans 20 ans
Un grand jardin de poésies a poussé à la médiathèque Noailles. Un jardin dans lequel une centaine d’enfants a grandi et joué toute la journée. Où les mots ont rebondi… D’atelier en atelier, de plume en plume jusqu’à se coucher sur de jolis papiers. Pour ce Printemps des poètes, les enfants de Cannes jeunesse ont maintenu le cap: celui de cette fameuse malle à déterrer en mai sur l’île Sainte-Marguerite. Une malle, souvenez-vous, enfouie là il y a 20 ans. Avec des messages, des poèmes, des productions artistiques des enfants, alors inscrits dans l’association. Ils ont grandi, soufflent une trentaine de bougies aujourd’hui. Et certains d’entre eux (à ce jour 70 ont répondu à l’appel) rejoindront le groupe ce fameux 31 mai pour redécouvrir les enfants qu’ils étaient. Pour les accompagner, les petits de 2018 amèneront leurs propres productions qu’ils poseront dans la malle. Des poèmes, des textes, sur la vie et aussi la Méditerranée qui les a beaucoup inspirés: «On reviendra dans 20 ans pour voir si on est devenu ce qu’on avait écrit…», s’enthousiasme une petite brunette.
Bal de promo de
Une pâtissière, une styliste, un écrivain, un chef cuisinier. Un poète pourquoi pas : «Dans longtemps je serai folle, mais demain je serai bête, 20 ans plus tard, je serai clown… Mon avenir, c’est d’avoir un cirque, pour mon prochain numéro… », ont ainsi écrit à la manière d’un Cadavre exquis Imen, Nesrine, Lina, Tiziri et Nanzia. Leur texte avait été soigneusement recopié dans un livre d’or posé sur la table de l’un des ateliers. Celui du «Bal de promo de 2038 » On s’y retrouvera n’est-ce-pas ? Les centres de Picaud, Giaume, Ranguin et Riou étaient présents, ainsi que six familles du secteur famille du centre social de Ranguin.