BASKET-BALL Les Niss’Angels en plein doute
Après Joyce CousseinsSmith, en tout début de saison, et plus récemment Géraldine Robert, c’est donc Antiesha Brown qui, cette semaine, à son tour, a quitté le navire (pour rejoindre Saint-Amand/Le Hainaut). Un nouveau coup dur, sportivement, mais aussi l’inévitable conséquence des turbulences (financières) que traverse actuellement le club du président Le Cerf. Du 5 majeur initialement dessiné pour jouer le haut du tableau, en tout cas, il ne reste aujourd’hui plus grand-monde. Et pourtant... Le successeur de Jimmy Vérove (lui aussi trop vite parti sous d’autres cieux), Wani Muganguzi, malgré l’ampleur de la tâche qui l’attend, a pu noter, le weekend dernier, quelques points positifs lors de la défaite concédée face au leader incontesté de cette LFB, Bourges. « Malgré les circonstances et la qualité de l’adversaire, on a livré, c’est vrai, une belle partition.» De quoi, au final, s’offrir quelques nouvelles perspectives ? Voilà un pas que le nouveau coach du Cavi’ aimerait franchir allégrement. « Disons que sur ce que l’on a montré, on peut juste envisager la suite avec un peu plus de sérénité...» Avec un effectif, on le répète, passablement chamboulé, les Niss’Angels n’ont de toute façon d’autre choix, sur ces 5 derniers matches de la saison régulière, que de tenter d’aller chercher un peu de confiance avant d’aborder ces satanés playdown, qui décideront de leur survie au plus haut niveau. Parce que, pour aussi préoccupante soit leur situation actuelle au classement, mathématiquement, elles ont encore en mains les clés de leur avenir. « Maintenant, et compte tenu des départs, il nous faut quand même retrouver un équilibre dans le jeu, tempère Muganguzi. Et c’est d’autant plus compliqué qu’on a toujours du mal à s’entraîner normalement... À Lyon (ce soir), on va faire du mieux que l’on peut...» « Cela dit, ajoute-t-il un brin fataliste, je suis entraîneur de basket, pas magicien. Je fais avec ce que j’ai en terme d’effectif.
LIGUE FEMININE
Alors oui, si on a encore la possibilité de contrôler notre destin, il ne faudrait pas non plus que l’on perde d’autres joueuses, sinon, ça sera vraiment (trop) compliqué...». Certains diront qu’il ne s’agit là que d’une pure Lapalissade... Lyon (4e, 27 pts) - Cavigal (12e, 20 pts) LA VOIX DE AVEC JEAN-BAPTISTE GUEGAN UN ÉVÉNEMENT