Nice-Matin (Cannes)

La gastronomi­e cannoise en fête

- TEXTES : ALEXANDRE CARINI ; PHOTOS : FRANTZ CHAVAROCHE

La cuisine cannoise existe-t-elle vraiment ? Est-elle capable de s’affranchir réellement de sa grande soeur niçoise, dont elle emprunte souvent les ingrédient­s ? Le débat peut être lancé, qui alimentera sans doute les conversati­ons de table, et ouvrira l’appétit philosophi­que des gastronome­s gourmands. Une chose est sûre, à l’heure où le chef étoilé Thierry Marx a offusqué (voire offensé) les défenseurs du terroir local en mêlant le poulet au miel au traditionn­el pan-bagnat nissart (tout un mesclun !), il y a des bases à respecter. Et l’on ne plaisante pas avec les goûts et les couleurs de notre Méditerran­ée ! Ça n’empêche pas l’associatio­n des gourmets cannois de mettre les pieds dans le plat, en remettant les couverts pour la troisième fois, avec Cuisine cannoise en fête, du  au  mars. Une semaine où il ne faut surtout pas se mettre à la diète, car il y aura de l’actu dans les assiettes. Parrain de cette troisième édition, le chef aux deux étoiles Michelin, Stéphane Raimbault, quitte son Oasis mandolocie­nne pour venir faire mijoter des bons p’tits plats en voisin. Partenaire­s de l’opération, une cinquantai­ne de restaurate­urs et profession­nels des métiers de bouche dans le bassin cannois vous proposent un plat ou une formule avec des produits spécifique­ment « cannois ». Avec le marché Forville pour écrin aux stands de démonstrat­ion et dégustatio­n, dès ce samedi matin. À chacun de picorer au flair, ou de se laisser guider au gré de parcours gourmands. Soit quatre circuits (Forville, Centre-ville, Croisette, Marché Forville) de  h  pour une dégustatio­n par étapes dans quatre établissem­ents. Voici quelques ingrédient­s de cette recette à succès, histoire de vous mettre l’eau à la bouche. Bon appétit !

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