Nice-Matin (Cannes)

C’est dit ! « Le meilleur milieu de France » Repères

- Le plus fort avec qui tu as évolué au Gym ? Même question côté PSG ? Le plus méchant de tes partenaire­s ? Le plus profession­nel ? Une bagarre ?

« En , lors d’un OM-Nice au Vélodrome, je file au but lorsque Trésor, mon pote Marius, se jette pour me tacler. Résultat : double entorse d’une cheville qui avait triplé de volume. Le lendemain, je me mariais. Impossible de mettre les chaussures neuves... »

« Quand je suis arrivé en France, chaque club avait deux blacks. Aujourd’hui, chaque club a deux blancs... »

« J’adorais jouer contre des défenseurs internatio­naux. Je leur faisais la misère. En revanche, je perdais mes moyens face à des mecs comme Bade (Lens), Posca (Sochaux) ou Farison (St-Etienne). »

« La paire de centraux la plus dure du championna­t était nantaise : Henri Michel et Patrice Rio. Ils faisaient mal. Domenech, c’était un enfant de choeur à côté d’eux »

« Les Yougos voulaient toujours marquer, flamber. Ce fut le cas de Bjekovic qui a raté sa finale de Coupe avec Nice et moi face à Nancy (). Et celui d’Halilhodzi­c qui a loupé la sienne face au PSG et à moi en . »

« Francis Borelli, le président du PSG, m’a dit avant que je signe : ‘’Vous êtes notre e choix. Si Bjekovic ne vient pas, on vous prend.’’ Nenad est resté à Nice... » Pas un joueur, un trio. Un trio en or. Huck-Jouve-Guillou. En France, il n’y avait pas un milieu de terrain supérieur au nôtre. Techniquem­ent, c’étaient trois génies. Le plus compétiteu­r des trois, c’était Roger (Jouve). Guillou, lui, était capable de féliciter nos adversaire­s en plein match après un une-deux réussi ou un joli mouvement. Lors d’un Nice-PSG, saison -, je me suis battu avec Abel, mon coéquipier parisien ! Il restait quelques secondes et au lieu de me lancer alors que j’étais démarqué, il avait balancé le ballon dans les tribunes. Lui, le Brésilien ! On nous avait demandé de garder le nul (-). Mais on pouvait aussi essayer de gagner non ! J’étais fou. Je l’ai engueulé. Au coup de sifflet final, il m’a sauté à la gorge. Il était balèze, mais ‘’Tok’’, il a peur de rien. Les spectateur­s me disaient : ‘’Tue-le !’’ Arrivé dans le vestiaire, il m’a pris dans ses bras. Les excuses, le pardon effacent tout. Sans explicatio­n, je ne lui aurais plus parlé. Je suis rancunier. C’est ma nature. » (Photos DR et Ph.C)

 ?? Toko et le patron de la brasserie du stade à Vallauris. ?? Là-bas, j’ai joué avec Susic et Dahleb. Deux monstres capables de te faire une passe entre le mur et la peinture. A Nice, Pedro Ascery mettait la semelle et Jean-François Douis pouvait tronçonner un mec en deux... Au PSG, mon ami Luis Fernandez...
Toko et le patron de la brasserie du stade à Vallauris. Là-bas, j’ai joué avec Susic et Dahleb. Deux monstres capables de te faire une passe entre le mur et la peinture. A Nice, Pedro Ascery mettait la semelle et Jean-François Douis pouvait tronçonner un mec en deux... Au PSG, mon ami Luis Fernandez...
 ?? Ici face à l’Espanyol Barcelone, Toko a toujours réussi ses rendez-vous européens. ?? Tokomon Nambatingu­e dit Toko
Ici face à l’Espanyol Barcelone, Toko a toujours réussi ses rendez-vous européens. Tokomon Nambatingu­e dit Toko

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