Maison et villa à Nice : l’indépendance a un prix
Comme dans toutes les grandes villes, les appartements supplantent en nombre les maisons (7,3 % des logements niçois) et tous les quartiers ne sont pas égaux
Le coeur de ville n’est évidemment que très peu concerné. Néanmoins, il suffit de traverser quelques artères pour dénicher de jolies villas, à deux pas des transports en commun et des grands axes. Attention, ici, on ne parle point d’immobilier de prestige, mais de biens accessibles au plus grand nombre. Si l’on voulait schématiser, on découperait la ville en deux : à l’est et au centre, des maisons de maître et BelleEpoque, à l’ouest, des constructions modernes. Parmi les quartiers à privilégier pour les acquéreurs en quête d’indépendance, on note au nord, Pessicart et Mantega Righi, mais également le quartier des Poètes, non loin de l’ancien stade du Ray, puis on descendrait le boulevard Gorbella, en direction de l’Évéché et ses belles demeures jusqu’à la Libération, où quelques petites maisons de villes résistent encore et toujours. De Valrose jusqu’à la colline de Cimiez, on trouve également, ici et là, des demeures de maître, entretenues avec goût. Plus haut, place aux maisons modernes de Rimiez. Les secteurs du Mont-Boron et de l’Observatoire sont, eux aussi, composés de nombreuses villas, mais il s’agit plutôt là de biens de très haut standing. À l’ouest de la ville, notamment sur le secteur de Fabron et alentours, ce sont des constructions récentes qui tiennent le haut du pavé. Ensuite, il faut grimper sur les hauteurs (Saint-Antoine-Ginestière, Saint-Roman-de-Bellet...) pour découvrir des lotissements entiers où la villa est reine. De fait, on peut le dire, il est possible d’habiter à Nice et de vivre en villa individuelle !
Des offres variées
Dans la capitale azuréenne, en fonction des prestations, les prix peuvent s’envoler ou au contraire, aisément se négocier. Actuellement, une jolie villa provençale de 100 m2 environ, située dans le quartier de Fabron, est mise en vente à 495 000 €. À l’est de la ville, sur l’avenue Giacobi, il faudra débourser plus de 730 000 € (sans négociation) pour acquérir un bien de 120 m2 nécessitant des travaux pour réunir rez-de-chaussée et premier étage. En résumé, en dessous de 500 000 €, les biens sont rares, donc extrêmement prisés ou nécessitant de sérieux travaux. Pour dénicher la perle, non loin du coeur de ville, il faudra prévoir une enveloppe conséquente. Mais c’est là le prix de l’indépendance.