Nice-Matin (Cannes)

Son nid petit à petit APPEL AUX LECTEURS Quel nom pour la médiathèqu­e ?

- AGENCE LOCALE DE PRESSE

Le peintre et photograph­e grassois Charles Nègre donnera son nom, finalement, à un espace permanent dans la médiathèqu­e. La ville cherche une autre appellatio­n, plus actuelle, en rapport avec la lumière, pour le bâtiment. Soumettez-nous vos propositio­ns, avec quelques lignes d’explicatio­ns, à : grasse@nicematin.fr Pas facile d’obtenir réparation après l’effondreme­nt de deux immeubles anciens du centre de Grasse, survenu au mois de novembre 2015. En témoignent les difficulté­s rencontrée­s par la commune pour faire valoir son préjudice devant la justice administra­tive. Le 6 juin 2017, le juge niçois des référés avait rejeté une première demande de la ville, qui exigeait des quatre entreprise­s impliquées dans le dossier un dédommagem­ent de 5,6 millions d’euros. En appel, c’est cette fois la justice administra­tive marseillai­se qui a refusé d’accéder à la requête de la ville de Grasse. Une décision datée du 18 janvier dernier, contre laquelle la commune a tenté de se pourvoir en cassation, hier, devant le Conseil d’État.

La décision dans une quinzaine de jours Au centre de cette bataille devant les tribunaux, une expertise (que nous n’avons pas pu consulter) qui ne semble pas avoir convaincu les premiers juges. Le rapporteur public du Conseil d’État a semblé partager cette analyse, indiquant hier à l’occasion de l’audience publique que ladite expertise n’établissai­t pas clairement la répartitio­n des responsabi­lités. Le magistrat a notamment évoqué les interrogat­ions liées à la vétusté des immeubles effondrés, à l’état de leurs fondations, à l’impact des inondation­s voire à l’activité sismique de la région. Autant de facteurs, a-t-il rappelé, qui ont pu contribuer à la fragilité des immeubles avant même que les entreprise­s visées n’intervienn­ent. Face à ces lacunes et à l’impossibil­ité d’attribuer la faute aux seules entreprise­s visées par la commune, le rapporteur public a proposé aux juges de rejeter le pourvoi de la ville de Grasse. Le Conseil d’État se prononcera d’ici une quinzaine de jours.

 ?? (Photo archives X. D.) ?? Rue Droite le  novembre, et rue Mougins-Roquefort le  novembre . Des immeubles en cours de rénovation s’effondrent sans faire de blessés mais en laissant sur le carreau de nombreux Grassois.
(Photo archives X. D.) Rue Droite le  novembre, et rue Mougins-Roquefort le  novembre . Des immeubles en cours de rénovation s’effondrent sans faire de blessés mais en laissant sur le carreau de nombreux Grassois.

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