L’État va commander  TGV du futur à Alstom

« Nous confirmons la commande par l’État de  TGV du futur. Cette commande doit passer devant le conseil d’administration de SNCF Mobilités soit fin avril, soit fin juin. En tout état de cause la décision est prise, elle sera effective. » Une déclaration de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, lors d’un point presse du comité de suivi de la fusion entre Alstom et Siemens, qui intervient pendant une journée de grogne sociale en France, à laquelle participaient notamment les cheminots (lire ci-contre).

Un projet qui pourrait pérenniser le site de Belfort ?

Cette prochaine génération de TGV qui pourrait entrer en service en  est développée par Alstom et la SNCF. Le TGV du futur est vu par les salariés d’Alstom comme un projet prioritaire qui pourrait permettre de pérenniser le site de Belfort et faire face à la concurrence, notamment celle du géant chinois CRC. « Je pense que c’est une bonne nouvelle pour le site de Belfort et pour le site de la Rochelle. Je pense que c’est important d’entendre que cette nouvelle-là est confirmée », a affirmé Bruno Le Maire. Le constructeur ferroviaire Alstom doit être repris par l’Allemand Siemens pour donner naissance au numéro deux mondial du matériel ferroviaire roulant et au numéro un de la signalisation ferroviaire. Siemens apportera ses activités ferroviaires et signalisation à Alstom, en échange de la moitié du capital du français, dont il pourra dépasser les , % du capital après quatre ans. Il sera majoritaire au conseil d’administration. Alstom emploie actuellement   salariés, dont   en France.