David Ospina : l’éclaircie
Quand David Ospina s’engage à Arsenal en juillet , il ne s’attendait certainement pas à devoir jouer les utilités dans la cage des Gunners. Et pourtant, c’est bien ce qu’il se passe depuis trois saisons et l’arrivée de Petr Cech, qui ne lui a laissé que six matchs de Premier League à disputer, aucun cette saison. L’ancien gar- dien niçois, dont le contrat expire en juin dans la ca- pitale londonienne, se con- tente donc de jouer les Coupes et la Ligue Europa, ce qui ne l’enchante pas mais ne lui a cependant jamais fermé les portes de la sélection colombienne, où il demeure indéboulonnable. A ans, Ospina compte sélections et dispose d’un statut à part chez les Cafeteros, au même titre que Radamel Falcao et James Rodriguez, son ex-beau-frère. En club, c’est une tout autre histoire, ce qui avait donné des idées, lors du dernier mercato d’été, à plusieurs clubs, dont l’OGC Nice qui avait songé à rapatrier un garçon qui fut l’un des grands artisans de ses maintiens à l’arraché entre et et de la quatrième place inespérée en . Sur la Côte d’Azur, Ospina, garçon à la gentillesse incarnée, n’a laissé que des bons souvenirs, aussi bien auprès des supporters que dans les bureaux. Problème, et il était de taille, son salaire « so british » (environ euros mensuels), une folie que le Gym ne peut se permettre de faire que sur un attaquant de la classe de Mario Balotelli. « Je n’ai jamais oublié l’OGC Nice, ce club restera toujours dans mon coeur », confiait Ospina, au soir de la qualification contre le Milan.