Nice-Matin (Cannes)

Bertrand Chameroy fait de l’info locale insolite Radio

Le chroniqueu­r niçois intervient sur Europe 1 dans l’émission matinale Bonjour la France présentée par Daphnée Burki

- PROPOS RECUEILLIS PAR ESTELLE PEREIRA

L’informatio­n insolite a désormais une chronique, mais surtout… un visage. Tous les matins du lundi au vendredi, dans Bonjour la France sur Europe 1, le Niçois Bertrand Chameroy présente Les Infos WTF, une revue de presse internatio­nale, nationale et régionale avec What the France ,à partir des histoires les plus singulière­s dénichées dans la presse. L’ancien chroniqueu­r de Touche pas à mon poste ! sur C8 et animateur sur W9 livre ses premières impression­s sur cette expérience à la radio, encore très imprégnée par ses origines niçoises.

L’informatio­n niçoise, du pain béni pour votre chronique What the France ?

Dès que je peux dire un mot sur Nice, je le fais ! Mais je dois faire attention : mon côté chauvin commence à se voir (rire). Après, je tiens aussi la chronique What the fuck où je sélectionn­e chaque jour une informatio­n insolite dans le monde. J’essaie toujours d’apporter quelque chose en plus en mettant l’informatio­n en scène avec des sons, des imitations, ou des blagues… plus ou moins réussies.

Qu’est-ce qu’une bonne informatio­n insolite selon vous ?

Quelque chose de surprenant forcément. Qui se termine bien, je ne suis pas là pour jeter un froid dans l’émission. Quelque chose que nos auditeurs pourront raconter à la machine à café, entre amis ou en famille.

C’est votre marque de fabrique : faire passer des informatio­ns par l’humour…

Je ne me suis jamais vu faire uniquement des reportages sérieux. Je pense qu’on peut faire passer des messages, informer avec du recul avec des traites d’humour. Ce qui ne m’empêche pas de faire des papiers où je ne fais aucune vanne, où je m’engage même. Comme ce fut le cas contre l’homophobie. Mais j’ai toujours ça en tête. Et j’ai aussi habitué les auditeurs et téléspecta­teurs qui me connaissen­t à ce ton-là.

Comment s’est passé votre passage de la télévision à la radio ?

La radio, ce n’est pas du tout la même ambiance qu’à la télé. Il y a beaucoup moins de contrainte­s. Pour ceux qui voient le live en vidéo, on est moins glamour, on a moins besoin de s’apprêter. Après, on peut embarquer l’auditeur plus facilement grâce à une ambiance. Et le gros avantage, c’est avec les invités. Je les trouve plus proches de ce qu’ils sont dans la vraie vie que quand ils sont en représenta­tion sur les plateaux de télé.

Vous renoncez à la télévision ?

Non pas du tout. En fin de saison dernière, mon émission (OFNI, l’info retournée, sur W, ndlr) s’est arrêtée. J’aurais pu continuer pour d’autres aventures. Mais je n’ai pas voulu pour des raisons personnell­es. Je suis en train de développer plusieurs projets qui devraient se concrétise­r en septembre prochain.

Comment avez-vous vécu l’arrêt de cette émission ?

Pas super bien, forcément. Indépendam­ment de moi, il y avait une équipe qui s’était donnée à fond. Forcément, on était tristes. Après, c’est la règle du jeu : quand une émission ne fait pas assez d’audience, elle s’arrête. Mais oui, j’aurais bien fait une autre saison. J’ai un sentiment d’inachevé, mais je ne garde que le positif de cette année. Bonjour la France. Du lundi au vendredi, de  heures à  heures, sur Europe . La chronique What the France, vers 10 h 40, tous les jours.

 ??  ?? Bertrand Chameroy a fait ses études de journalism­e à l’IUT de Nice Sophia Antipolis, à Cannes. (Photo Eric Frotier de Bagneux – Capa Pictures – Europe )
Bertrand Chameroy a fait ses études de journalism­e à l’IUT de Nice Sophia Antipolis, à Cannes. (Photo Eric Frotier de Bagneux – Capa Pictures – Europe )

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