MOUGINS Des jardins familiaux pour renouer avec la planète
Les jardins familiaux ont été aménagés à quelques mètres de l’école des 3 Collines, sur un terrain municipal. C’est là que la petite famille de Marion, la maman, découvre en ce jour d’inauguration, la parcelle qui lui a été attribuée par tirage au sort. « On est ravi, s’exclame-t-elle. D’autant plus qu’on vient de nous prévenir. On a été repêché à la suite d’un désistement. » Vingt-neuf candidats, habitants Mougins-Le Haut, se sont en effet manifestés pour profiter de ces aménagements destinés à des potagers d’usage familial. « C’est bien pour les enfants, poursuit Marion, ça fait partie d’une éducation à l’environnement et c’est bon pour la santé. On mangera vraiment bio. »
Trois composteurs installés Le plaisir était partagé, mercredi, par les autres bénéficiaires invités à découvrir l’équipement : 20 à 25 m² par parcelle, point d’eau et bac pour les outils, ainsi que troiscomposteurs gérés par Univalom. Les résidants du quartier auront désormais la possibilité de composter leurs déchets biologiques reliefs de repas - et de récupérer du compost pour leurs jardins. Elodie Greco, du syndicat de revalorisation des déchets, a fait une démonstration du processus de fabrication du compost et de sa bonne utilisation. Elle était entourée des jeunes enfants du centre de loisirs des 3 Collines, eux-mêmes déjà initiés aux bonnes pratiques environnementales par les animateurs.
Univalom victime de
son succès Josette Balden, la présidente d’Univalom, s’est adressée au maire, Richard Galy, pour le féliciter de cette initiative, et aussi aux enfants sur lesquels elle compte pour « soigner notre planète qui est en grande difficulté. » Etant entendu que leurs aînés ont commis bien des erreurs sur ce plan. Point positif dans cette galère : « Le programme de prévention des déchets, lancé en janvier 2016, reçoit un vif succès », et le syndicat a du mal à suivre. 65 composteurs ont déjà été implantés dans son aire de juridiction, dont 4 à Mougins. D’autres sont en préparation mais « il faut une surveillance pour avoir un bon compost », et Univalom recherche des techniciens ayant « une volonté de faire et de suivre. »