À Mandelieu, une belle alternative, % naturelle
C’était probablement l’une des toutes premières grandes infrastructures inaugurée par le nouveau maire Sébastien Leroy, alors fraîchement élu. C’était le 20 novembre 2017. Un grand terrain de rugby hybride, presque révolutionnaire, puisque constitué à 90 % de gazon naturel et seulement 10 % synthétique. Lors de sa mise en service, c’était seulement le 2e de ce genre en France après celui de La Beaujoire, à Clermont. Après quatre mois d’utilisation, le président du Lérins Rugby Club depuis deux saisons Jean-Michel Ferry ne boude pas son plaisir de voir ses 320 licenciés « s’éclater » littéralement sur ce revêtement, probablement compromis idéal entre sécurité sanitaire et feeling au pied. Surtout après une bien longue période de vache maigre et des matches qui finissaient parfois comme « dans une véritable piscine ». Encore quelques réglages à peaufiner néanmoins : «Les concepteurs du terrain doivent revenir pour réajuster certaines zones un peu affaissées plus, molles, mais dans l’ensemble, c’est une satisfaction totale ». Une opération fructueuse, tout de même nettement plus coûteuse – 1,3 million d’euros – qu’un «100 % synthé», environ moitié moins cher… Avec un tel équipement, des accès et des abords encore en cours de finition mais déjà très élégants, voilà de quoi donner des idées de rencontres avec des pointures de l’ovalie en terre mandolocienne pour JeanMichel Ferry. Et susciter encore des vocations avant la coupe du Monde en 2023.