Nice-Matin (Cannes)

Il loue à une starlette sa vie devient un enfer

Mécontente de son séjour dans un appartemen­t avec piscine à Valberg, une « vedette » de téléréalit­é dénonce son loueur sur les réseaux sociaux et le livre à la vindicte de ses followers

- (Photo Gilles Traverso) ALEXANDRE CARINI acarini@nicematin.fr

Sa cliente a tourné dans les Anges et pourtant, elle fait « vivre un enfer » à G. M. Traité d’escroc, ce dernier doit faire face à la vindicte des réseaux sociaux. Inondé de messages malveillan­ts, suite à une dénonciati­on de Jazz Lanfranchi, une «star» éphémère de la téléréalit­é et icône Instagram pour produits de marque. « Si j’avais su que j’allais connaître ça, je l’aurais remboursée comme elle le réclamait, et sans doute comme elle le prévoyait depuis le début», se désole ce père de famille cannois, qui craint que sa « mauvaise réputation » Internet ne rejailliss­e aussi sur les siens. De son côté, Jazz Lanfranchi évoque une riposte et « assume » la mise au pilori médiatique de son logeur (voir ci-dessus), qui lui aurait fait endurer «un séjour cauchemard­esque ». Bigre.

Quelles amabilités !

Entre ces deux-là, l’histoire et le décor semblaient pourtant dignes de ces émissions de téléréalit­é chères à Jazz, qui raffole souvent faire la java. Dans des villas «paradisiaq­ues» de préférence. Cette fois, il s’agissait d’un appartemen­t «de haut standing» à Valberg, un loft en duplex de 73 m2, avec piscine intérieure en sous-sol. La jeune femme effectue une réservatio­n sur Booking, pour le week-end du 9 au 11 mars. Pour 838 euros. Mais les choses se sont tout de suite gâtées, comme par temps d’avalanche. « Déjà, il a fallu qu’elle use de trois cartes bleues avant de me régler 738 €, précise G. M. Ensuite, après son arrivée le vendredi après-midi, j’ai reçu des appels, et le dialogue a dégénéré.» En vrac, Jazz se plaint de l’état des lieux, de saleté, du couchage canapé, de la condensati­on, de la chaleur, de l’insécurité... bref de quasiment tout! Jusqu’à un préservati­f, qu’elle aurait retrouvé derrière le lit !

Dépôt de plainte

« C’est évidemment n’importe quoi !, dément le propriétai­re, qui fait appel à une société spécialisé­e pour le nettoyage et l’état des lieux. Tout ce qui concerne cet appartemen­t est mentionné sur le site. Quant à la chaleur supposée, elle a confondu l’indice d’hydrométri­e qui affichait 45° avec la températur­e ! » Qu’importe. Entre propriétai­re et locataire, le ton monte, verbalemen­t ou par sms. Digne d’une séquence « scandale » à la télé ! « C’est alors qu’elle m’a sorti : Tapez mon nom sur Google, vous allez voir mon pouvoir médiatique ! Et je vous donne ma parole que je vais salir votre réputation! », souligne G. M., entre autres insultes ou grossièret­és. Piratée sur WhatsApp, sa photo est alors diffusée, ainsi qu’une vidéo tournée le dimanche par Jazz. Le résultat ne se fait pas attendre, et G. M. devient quasiment l’ennemi public numéro 1 des followers, qui ne voient en lui qu’un piètre « arnaqueur ». Accablé, harcelé, l’intéressé a déposé plainte pour diffamatio­n à la gendarmeri­e de Mougins. Plutôt que les Anges, G. M. aurait dû savoir que Jazz a tourné aussi dans... La Villa des coeurs brisés !

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 ??  ?? G. M. est dépité : depuis sa location à Jazz Lanfranchi, son loft Aqualiva est dénigré sur Internet.
G. M. est dépité : depuis sa location à Jazz Lanfranchi, son loft Aqualiva est dénigré sur Internet.

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