Pour mes compétences »
Faut-il casser les stéréotypes ?
« Il serait temps ! Nous avons toujours une image de pays arriéré, avec des hommes mariés à quatre femmes, des épouses soumises. Ce n’est pas la réalité. Nous sommes dans un pays où la langue est l’arabe, la religion l’islam, mais nous avons un socle de droits individuels fondamentaux acquis très tôt : le pays a été créé en mars et dès le mois d’août, nous avions le code du statut personnel. La polygamie est interdite en Tunisie. Les droits de la femme ont encore été renforcés dans la constitution en . Nous avons voté avant les Françaises ! L’école est obligatoire jusqu’à ans. Il ne reste qu’un sujet, c’est l’héritage, qui touche à la religion. La question est sensible mais une commission a été créée et des débats seront ouverts dès la fin des élections municipales en mai. Les femmes sont aussi indépendantes et veulent autant réussir qu’ailleurs. On a femmes chefs d’entreprise. »
Comment vous y prenez-vous pour les métiers techniques ?
« Pour nous, c’est kifkif. On ne se bat pas Valérie Perotti, pour donner envie Orange Sud-Est. aux femmes d’exercer dans le technique car aucun secteur n’est réservé aux hommes. Je suis convaincue que je n’ai pas été élue à la tête de l’Utica en parce que j’étais une femme mais parce que j’étais compétente. Il faut dire aux femmes, comme aux hommes, regardez-vous comme un être responsable, regardez ce que vous pouvez donner, indépendamment de votre sexe. »