Deux manifs pour la France Insoumise Deux hommes tués par balles à Marseille
le gouvernement de gouverner ».
« Un chantage » pour la CGT
Dans la matinée, le Premier ministre Édouard Philippe s’est dit « ouvert » à la reprise d’une partie de la dette SNCF par l’État, mais avec des « contreparties ». « Je ne veux pas prendre un engagement alors même qu’à ce stade, rien n’a changé dans le fonctionnement de la SNCF (...)». « Chantage », a répondu le numéro un de la CGT Philippe Martinez. Selon le calendrier de grèves de deux jours sur cinq, prévu jusqu’en juin, le deuxième épisode s’étendra de samedi 20 h à mardi 7h55. Une majorité de Français (57%) estime que la grève reconductible des cheminots contre la réforme de la SNCF est un mouvement qui n’est « pas justifié », selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et Le Figaro publié hier. Le député LFI de la Somme, François Ruffin initiateur en du mouvement contestataire Nuit debout, a annoncé la préparation d’un large rassemblement d’opposition à Emmanuel Macron, le mai. De son côté, Jean-Luc Mélenchon, le patron des Insoumis défilera en plus petit comité, les et avril à Marseille. Charlotte était déjà prévu, c’est un mouvement de soutien aux grèves contre la réforme de la SNCF. Il n’y a aucune rivalité entre les deux », assure-t-elle. Deux hommes d’une trentaine d’années ont été tués par balles, hier matin, dans une cité du e arrondissement de Marseille, dans ce qui est très vraisemblablement un nouveau règlement de comptes, a déclaré le procureur. « Tous les éléments permettent de considérer que nous sommes en présence d’un règlement de comptes », a déclaré Xavier Tarabeux, le procureur de la République de Marseille, confirmant la mort de ces deux hommes, une information initialement révélée par La Provence. Les deux hommes ont été tués par balles, vers h, à une centaine de mètres l’un de l’autre, par deux ou trois hommes encagoulés, au coeur de la cité Pierre-Renard, dans l’est de la ville, selon les premiers témoignages recueillis par les enquêteurs. « Les douilles retrouvées sur place correspondent à deux types d’armes, Kalachnikov et fusil à pompe », a souligné le procureur de Marseille. « Les deux hommes étaient connus des services de police et de la justice et l’un d’eux avait été libéré en décembre, après avoir purgé une peine de neuf ans de prison, notamment pour infractions à la législation sur les armes », a ajouté M. Tarabeux.