Franz Bouvet : passion « Rhum »
L’ingénieur auribélois va participer, lundi, à la première édition des «1000 milles des Sables» sur son monocoque (Class40) de 40 pieds avec la Route du Rhum comme objectif principal
C’est une sacrée expérience. Un sacré défi également. À 56 ans, Franz Bouvet, ingénieur à Auribeau-sur-Siagne mais travaillant, entre autres, à Mandelieu, va participer à la première édition des « 1 000 milles des Sables » (1 852 km) sur son monocoque (Yoda) en class40. Comme une évidence pour ce natif de la région parisienne, qui a découvert la voile jeune adolescent. Une première régate en solitaire pour ce passionné de la mer, débarqué dans le sud depuis 15 ans.
Des régates en double
« J’ai eu plusieurs bateaux et beaucoup navigué en Méditerranée et en Bretagne aussi ! J’ai participé notamment au Tour de Corse à la voile. Pour moi, ce sera une première en régate en solitaire. Et surtout, ce sera l’occasion pour me qualifier pour la Route du Rhum (4 novembre prochain) .» Propriétaire depuis 2 ans de son Class40, Franz a effectué des régates en double, également aux Sables d’Olonne, une bonne façon d’aborder les régates en solitaire. « Ces 1 000 milles des Sables est une course qui permet de se qualifier pour la Route du Rhum qui est mon objectif. Le classement ne compte pas, il faut seulement montrer que l’on est capable de parcourir 1 000 milles, seul . C’est aussi l’occasion de se mesurer aux autres bateaux, aux autres marins. Même si le classement n’est pas important, j’espère terminer dans les dix premiers face à des bateaux plus jeunes que le mien. »
Pas d’entraînement spécifique
Cet hiver, Franz Bouvet a préparé « Yoda » à Caen, jonglant avec un emploi du temps chargé avec son travail, « heureusement je travaille également sur Paris et en Normandie. J’ai donc pu m’organiser entre le bateau et le boulot. Il fallait optimiser tout ça ! » Pas de préparation physique particulière, « seulement du tennis » , pas de supporter prévu aujourd’hui aux Sables, « ma femme est restée à Auribeau et mes enfants travaillent à Paris », seulement la passion chevillée à la barre. Et 300 milles de parcourus sur son monocoque en Caen et les Sables en guise d’entraînement sur son class40 ! Une dernière visite contrôle sécurité, des bricoles à faire à la dernière minute sur Yoda, Franz Bouvet est prêt pour ce premier challenge.. .avant d’espérer pouvoir toucher du doigt son objectif : la Route du Rhum.