Impôts : le Modem s’invite dans le débat
Par la voix de son nouveau président, Nicolas Roland, le Modem azuréen s’immisce à son tour dans les conflits niço-niçois. « Le vote sur la création d’un nouvel impôt métropolitain assis sur le foncier bâti a confirmé que tout sujet était bon pour alimenter le conflit interne à LR qui oppose les partisans de Christian Estrosi à ceux d’Eric Ciotti », note-t-il, avant de décliner sa position. « Le Modem considère que toute promesse de réduction des impôts est vaine, car conditionnée à une stabilité politique et économique qui échappe à la volonté des élus. Le seul engagement responsable qui soit, c’est la baisse des dépenses publiques. Cette dernière ne signifie en rien moins de services publics, mais “mieux” de services publics. Elle nous contraint à décider aujourd’hui la meilleure réponse à nos besoins collectifs, sans faire peser sur les générations futures le poids de nos hésitations et de la dette. Ces arbitrages courageux, les maires des petites communes rurales les connaissent bien. Les stratégies raisonnées auxquelles les contraignent leurs ressources mesurées sont un exemple dont pourraient s’inspirer les villes du littoral où l’opulence éloigne de toute inventivité. La représentativité des communes rurales mérite d’être réévaluée au sein des assemblées territoriales où les villes centres que sont Nice, Antibes, Cannes Grasse et Menton pèsent trop. » Conclusion ? « En , le Modem fera campagne dans toutes les collectivités territoriales au sein de listes portant des politiques soutenables dont la baisse des impôts locaux ne sera pas un objectif, mais une conséquence naturelle ou une option de redistribution choisie. »