Bruno Riberi, essai transformé
Il avait clairement annoncé la couleur samedi avant le départ. D’un bout à l’autre du 22e Rallye national de L’Escarène, pas question de faire une fixette sur le chrono ! « Le seul et unique objectif, c’est de prendre mes marques au volant de cette Skoda Fabia R5 que je découvre. Jauger son potentiel, peaufiner quelques détails, histoire d’aborder les échéances suivantes dans de bonnes conditions. Bref, il s’agit d’une séance d’essais grandeur nature... » Essai transformé! Pour quelqu’un se préoccupant nullement du classement général, Bruno Riberi a plutôt réalisé une jolie récolte, sur les routes surchauffées du haut pays. Sept spéciales disputées, sept meilleurs temps enchaînés, s’il vous plaît ! De quoi offrir une petite soeur aux cinq victoires ornant son palmarès jusque-là.
Antibes à l’horizon
Après avoir conquis le HautPays Niçois (2013, 2015, 2016) et le Nice Jean-Behra (2016, 2017), l’Azuréen de 25 ans, qui a devancé cette fois l’Italien Fabrizio Bianchi (Ford Fiesta R5), 2e à 1’45’’7, et Romain Haut-Labourdette (Skoda Fabia R5), 3e à 1’49’’1, épingle donc l’épreuve de l’ASA BTP. Celle-là même qui avait vu son baptême du feu au volant d’une Peugeot 206 F2000 (9e en 2011). « Comme on me disait beaucoup de bien de la Fabia, je voulais me faire ma propre idée. Voilà, cette course a permis d’engranger pas mal d’informations. Si elle s’avère un peu compliquée à régler, une fois trouvé le juste compromis, c’est efficace. Plus que la Ford Fiesta R5 pilotée en 2016 et 2017. » Et maintenant ? « Cap sur le Rallye d’Antibes », concluait le résident monégasque, hier, après la douche pétillante. « Ma précédente expérience ayant tourné court (touchette éliminatoire dès l’ES2, l’an passé, ndlr), j’ai une revanche à prendre. Alors, même si la concurrence est montée en puissance en championnat de France, on y va pour viser haut. » En lorgnant le chrono de près, cette fois...