Nice-Matin (Cannes)

Le Paris-Nice des nobles mécaniques d’antan

- G. L.

Hier, elles ont brillé de mille feux en mode expo sous la verrière du Grand Palais. Aujourd’hui, elles commencent leurs sublimes vocalises. Au revoir Paris. Cap au sud-est. Direction Nice. Cette semaine, les quelque 230 nobles mécaniques d’antan composant le manège enchanté du Tour AutoOptic 2000 vont ainsi rouler sur les traces de la « course au soleil ». De la capitale à la baie des Anges via Besançon, Megève, Avignon et Aix-en-Provence, les quatre villes étapes, point besoin de mettre le grand braquet. Gros coeur de rigueur, en revanche, pour sillonner en long, en large et - parfois - en travers les circuits et épreuves spéciales jalonnant le parcours d’une 27e édition conforme à la tradition. Si les marques italiennes disparues - De Tomaso, Autobianch­i, Osca, Moretti, Lombardi... - sont mises à l’honneur en 2018, le plateau réunit bien d’autres joyaux rares. Dont une Matra MS 650, inoubliabl­e héroïne des seventies qui avait marqué de sa griffe le palmarès du Tour de France Automobile à deux reprises jadis (1970, 1971). Découvrant l’épreuve, le comédien Gaspard Ulliel, César du meilleur acteur en 2017, va lui remonter le temps au volant d’une Triumph TR6 millésime 1972. Le premier temps fort dans la région ? Rendez-vous fixé dès vendredi au circuit Paul-Ricard (de 15 h à 19 h). Avant de faire escale au pied de la Sainte-Victoire, les deux courses (vitesse, régularité) négocieron­t un virage très attendu sur le nouveau tracé du Grand Prix de France de Formule 1. Le lendemain, trois spéciales azuréennes scelleront les classement­s : MonsValfer­rière, Roquestero­n-Conségudes, La Bollène-Turini. Et c’est la place Masséna qui accueiller­a la remise des prix à partir de 17 h 50. Vendredi 27 avril : passage au circuit Paul-Ricard de 15hà19h(10 € l’entrée, accès paddock inclu). Samedi 28 avril : trois épreuves spéciales (MonsValfer­rière, Roquestéro­n-Conségudes, La Bollène-Turini), puis arrivée à Nice (place Masséna) à partir de 17 h 50. Deuxième manche du championna­t de France asphalte, le Rallye Lyon-Charbonniè­res franchissa­it un sacré cap, le week-end dernier. Pas moins de  bougies se bousculaie­nt en effet sur le gâteau d’anniversai­re de l’épreuve rhodanienn­e. Un événement célébré de belle manière par Nicolas Ciamin qui est parvenu à hisser son Abarth  Rally à la e place du scratch. Dans le sillage du vainqueur, Yoann Bonato (Citroën C R), le jeune Niçois a empilé quelques chronos impression­nants, vendredi et samedi, pour remporter la catégorie GT+ avec une quarantain­e de secondes de marge sur la Porsche  de Patrick Rouillard. De bon augure avant le virage à domicile fixé le mois prochain (Rallye AntibesCôt­e d’Azur, - mai).

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(Photo Dominique Leriche) Pour cette e édition qui reliera Paris à Nice via Le Castellet, le Tour Auto-Optic  comptera encore dans ses rangs un ouvreur de renom en la personne d’Ari Vatanen.

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