Nice-Matin (Cannes)

Cavigal : opération maitien

- JULIEN DUEZ

Au Portel, Le Portel bat Antibes : 84-82 (29-23 ; 4334 ; 65-62) Le Portel : 31/61 soit 51% Marqueurs :

Les Sharks d’Antibes sont passés tout près d’un beau succès sur le parquet du Portel hier soir (84-82). Une défaite frustrante d’autant que Boulazac s’étant imposé à Nanterre (83-71), rien n’est fait pour le maintien... Opposés à la meilleure défense de la Jeep Elite, les Antibois attaquent cette rencontre le pied au plancher. Le trio Gaddefors – Blassingam­e – Sanford est en réussite mais la défense est, elle, aux abonnés absents (1614, 5e). Embarqués dans un match d’attaque, les hommes d’Espinosa profitent d’une belle adresse à trois points, mais peinent à stopper le duo Golden – Hassell. Et comme les rotations porteloise­s s’y mettent aussi, les affaires se compliquen­t (29-23, 10e). Pire, l’entame du second acte fait pester le coach antibois. Battus dans les duels et au rebond, les Sharks lâchent des possession­s et manquent des tirs ouverts. Les Portelois en profitent pour creuser l’écart (41-26, 14e). Heureuseme­nt, un regain défensif et l’impact de Yarou dessous, permettent de limiter la casse à la pause (43-34, 20e).

Un grand Yarou

Une pause qui fait le plus grand bien aux Azuréens qui retrouvent rythme et confiance à la reprise. Porté par un Yarou inarrêtabl­e et un Sanford adroit, Antibes revient souffler sur la nuque des Nordistes (51-48, 24e et 65-62, 30e). Et quand Blassingam­e et Harvey enchaînent trois paniers primés, on se dit que le coup est plus que jouable (68-71, 32e) ! D’autant que Kouguere vole au-dessus de la défense porteloise (68-75, 37e). Les Portelois réagissent bien par leur trio Golden – Hassell – Donaldson mais Sanford réplique (79-80 puis 81-82, 39e). Las, dans les derniers instants, une faute sévère donne deux lancers à Golden avant que Hachad n’intercepte la possession décisive. Antibes ne reviendra plus (84-82). Et devra retrouver le succès à domicile contre Bourg-en-Bresse pour assurer définitive­ment le maintien. Après une saison régulière difficile, le Cavigal Nice Basket entame tout de même les playdowns contre Hainaut Basket (h) avec des chances de se maintenir dans l’élite. Quatre victoires en vingtdeux matchs, aucun succès à l’extérieur cette saison, un effectif chamboulé et un changement d’entraîneur. La saison régulière du Cavigal Nice Basket a été loin d’être un long fleuve tranquille.

Mini-championna­t de six matchs

On peut même penser à une descente assurée avant même les playdowns en regardant ce constat... Pourtant les Niss’Angels voient les compteurs remis à zéro ou presque, à égalité avec la lanterne rouge Charlevill­e, et à seulement deux points de Mondeville et de leur adversaire du soir Hainaut Basket. De quoi redonner de vrais espoirs pour le coach Wani Muganguzi : rapidement possible. On a profité de ces dix jours sans matchs pour soigner les petits bobos et retravaill­er les bases. Car on avait touché le fond au niveau du jeu ».

Objectif : trois victoires

Nice reste sur trois défaites, dont deux contre des équipes qui sont aussi en playdowns. Le Hainaut Basket s’était ainsi facilement imposé en début de mois (6855). « C’est une équipe très offensive, explique l’entraîneur niçois. Leur jeu fait qu’elles encaissent pas mal de points. Leur tir extérieur étire beaucoup la défense adverse ». Les Nordistes pourront compter sur Antiesha Brown en poste 3, qui a joué 17 matchs en début de saison avec le Cavigal. Un groupe qui s’est amoindri au fil de l’année et qui ne devrait pas compter sur Isabelle Strunc, qui vient tout juste de reprendre l’entraîneme­nt. Wani Muganguzi ne cache pas qu’il a tenu un discours rassembleu­r avant ces matchs couperet. « J’ai dit aux filles que début février tout le monde nous avait enterré. Je crois qu’on a gagné le respect des gens. Il faut finir le job. C’est important pour le club de rester dans l’élite. Les filles, même si pas mal vont partir, ne veulent pas être celles qui ont fait descendre le club... » Au vu de la saison, un maintien de Cavigal Basket serait un grand soulagemen­t.

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(Ph. Eric Ottino) Harvey, Blassingam­e et les Sharks pas encore assurés du maintien.

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