Souvenirs, souvenirs...
« Quand Delio (Onnis) nous a raconté avoir rêvé qu’on gagnait les cinq premiers matchs du championnat, je me suis précipité sur le calendrier. Et là, j’ai vu : e journée, ASM-Marseille. Et on a perdu contre l’OM ! Ma grand-mère disait pourtant : ‘’Songe, mensonge.’’»
Rolland Courbis « Petit a dit que j’étais le meilleur ? C’est normal, c’est mon pote. Non, le top c’était Delio. Il avait le but en lui. Avec Onnis, on profitait du travail des autres. Et ça bossait derrière nous.»
Christian Dalger « En fin de saison, on avait été boire un verre au Loews. Rolland (Courbis), qui adorait faire des calculs, nous avait dit : ‘’Les gars, il reste six journées. Si on gagne tous nos matchs, on sera champion car Nantes va lâcher un point. Je prends les paris.’’ On connaît la suite...»
Jean Petit
« J’avais ans. Je m’entraînais avec Courbis, Gardon, Petit, Dalger, Onnis. Il ne fallait pas perdre le ballon. Ni à l’entraînement, ni en match. Sinon, les mecs te regardaient bizarrement... (rire) » Roger Ricort
« Les gars m’appelaient le Marquis parce que je m’appelle Alfred Vitalis De Neuville. J’ai un ancêtre qui a été récompensé par Napoléon. D’où la particule. Quand mes coéquipiers ont su ça, ils ont trouvé mon surnom. Ils disaient : ‘’A Monaco, il y a un Prince et un Marquis’’. Il y avait aussi Leduc... et une ambiance fantastique au sein du groupe. »
Alfred Vitalis