« Perf’ d’acteur » : le rire décapant a rempli les salles
Le directeur Fabrice Laurent est ravi de cette 39è édition, où les spectacles ont fait le plein, même à 17 h, et les nombreuses standings ovations ont témoigné du satisfecit du public
Les trains en grève, les avions de la Red Bull Air Race, et la soupe à la grimace sociale n’auront pas eu raison de Performance d’acteur. Décryptage d’une è édition à succès. Sans rire !
1 Des salles bien pleines
Avec un taux de remplissage proche de 97%, le festival 2018 atteint des records, grâce à une programmation qui a privilégié les salles de moyenne audience plutôt que de se perdre dans les trop grandes jauges (Un seul spectacle au Grand Auditorium, Jeff Panacloc, et deux au théâtre Debussy: Sellig et Claudia Tagbo. Rares sont les représentations qui n’ont pas affiché complet (Chris Esquerre). «La grosse satisfaction, c’est l’affluence de début de soirée à l’hôtel Eden (107 places) pour des découvertes. 17 h, c’est un horaire qu’on a mis deux ans à installer, mais ça commence à devenir un vrai rendez-vous pour les nouveaux talents».
2 Une programmation réussie
Des applaudissements à tout rompre, souvent en standing ovation, ont régulièrement
‘‘ salué les prestations des artistes. Preuve que la programmation d’Agnès Bonnet, qui misait beaucoup sur le rire décapant et les artistes dans le vent (Pierre-Emmanuel Barre, Artus, Alban Ivanov), aux côtés de valeurs sûres telles que Sellig, Jeff Panacloc, Bruno Salomone ou Claudia Tagbo, a fait mouche. «On a répondu aux attentes, avec de belles surprises comme Jovany, Mister Fraize, La Bajon ou Kevin et Tom qui ont été acclamés ».
3 Rajeunissement et fidélisation
Des têtes blanches, mais aussi des enfants et beaucoup de trentenaires dans les salles. « Et puis des étrangers et vacanciers, que l’on a su fidéliser et qui réservent désormais leurs dates de congé en fonction ».
4 Lien social à Ranguin
Les ateliers de marionnettes et les pastilles vidéos avec les collégiens de Gérard Philipe et les jeunes de la MJC Ranguin ont créé un vrai engouement de quartier. «Et beaucoup d’anciens participants aux ateliers ont intégré l’option théâtre au lycée Bristol» se réjouit Fabrice Laurent. Avec le rire, chacun trouve sa place dans la cité.
On a réussi le rejeunissement. Avant, le public vieillissait en même temps que le festival ”