« Nous sommes ouverts : Juan n’est pas sinistrée ! »
Le message est clair. Essentiel et évident. Assis dans son établissement Les Pirates, Alain Palamiti porte la parole de ses confrères juanais et antibois : « On est là ! Les plagistes sont présents, nous sommes ouverts. » Si la saison a déjà débuté depuis le 1er avril du côté de la station balnéaire, les inquiétudes et interrogations des clients, elles, continuent d’alimenter les conversations. « On sent qu’il y a eu un mélange dans toutes les informations concernant le Décret plage. On a tous eu des appels nous demandant si on fermait cet été, si on allait démolir tout de suite. Même encore aujourd’hui, des clients me demandent si on reste ouverts les prochains mois », souligne le professionnel en résumant : « Juan n’est pas sinistrée ! »
Plus d’une vingtaine S’apprête-t-il à vivre une saison « spéciale » à l’heure où une partie des nouvelles concessions de l’épi Courbet (voir par ailleurs) va lever le rideau tandis que celles de l’épi Lutetia le baissent (voir encadré)? « Non. Elle n’est pas différente des autres. On continue à embaucher notre personnel, comme à chaque fois. Entre Juan et la Garoupe, nous sommes plus d’une vingtaine à offrir, chacun dans notre style, les prestations habituelles. »
Le soleil, clé de la saison Les inconnues de cet été ? L’impact de la fermeture des établissements des plages artificielles. Et l’ensoleillement, bien entendu. « C’est impossible de prévoir la saison. Celui qui vous dit : le client de chez Tétou va venir ici, l’habitué du Moorea va venir là… est un menteur. On ne sait pas si cette clientèle va se tourner vers Cannes ou ailleurs à Juan», indique Alain Palamiti en commentant : « Il ne faut pas oublier également qu’une saison dépend surtout de la météo ! Et ça non plus, on ne peut pas le prévoir. » Quant à la date butoir de septembre 2020 – fin des concessions des plages naturelles –, Alain Palamiti demeure catégorique : « On a trois saisons à faire. Et nous allons tous les réaliser de notre mieux. »