Quand la Champions League marque des points
. spectateurs hier soir, . attendus demain, journalistes accrédités, une atmosphère exceptionnelle, à la grecque ... Pour la FIBA (fédération internationale), la qualification de l’AEK pour le Final Four, et donc, la possibilité d’organiser le Final Four de la Ligue des champions (Champions League) dans la capitale grecque, constitue une aubaine dans la guerre médiatique menée contre l’Euroleague. Car l’Europe des clubs, rappelons-le, est scindée en deux : d’un côté l’Euroleague SA, société privée espagnole, qui organise depuis l’Euroligue (compétition qui réunit sur invitation les clubs les plus puissants d’Europe, comme Madrid, Barcelone, le Panathinaïkos, Moscou, Tel Aviv, sans club français actuellement) et l’EuroCup, sa petite soeur, un cran en dessous. De l’autre, la FIBA , l’institution historique, qui organise aussi compétitions : la Ligue des champions, son produit phare (créé en ) et la FIBA Cup, la plus faible, remportée l’an passé par Nanterre. Ce découpage, pour le fan de basket, est surtout une magnifique occasion de s’y perdre... Qui croire, que comprendre ? Si l’Euroligue est la plus forte (incontestablement) qui placer en seconde position en terme de valeur ? La Ligue des champions FIBA ou l’EuroCup ? Paul Lacombe, avant son arrivée à Monaco, avait un penchant pour l’EuroCup. Depuis cette campagne européenne avec l’ASM, son avis est beaucoup moins tranché. «Il est aussi difficile de remporter l’une ou l’autre des deux compétitions », note-t-il. La Ligue des champions présente l’avantage de recruter uniquement sur des critères sportifs. Exemple : cette année, Venise, champion d’Italie, a participé à la Ligue des champions (éliminé en poule). Et Milan, le plus riche, a continué sa route en Euroligue. Autre exemple : le Villeurbanne du président Tony Parker rejoindra l’Euroligue en -, peu importe ses résultats dans le championnat de France. Un modèle à la sauce NBA qui a le don de déboussoler aussi nombre de fans. Faut-il le préciser, l’Euroleague et la FIBA se détestent cordialement. Et un accord d’uniformisation n’est pas du tout à l’ordre du jour. Ultime provocation de l’Euroligue : celle-ci a déclaré que les finalistes de la Ligue des champions à Athènes seraient autorisés à participer à la prochaine Eurocup. Sauf que voici ans, déjà, que l’Euroleague fait des appels du pied à Monaco pour participer à son Eurocup. Et que Monaco a toujours décliné, préférant la re compétition de la FIBA à la e compétition de l’Euroleague.
« Cela faisait ou semaines que l’on parlait de leur ‘’press’’. On a fini par trop y penser ! On était tendus au début, il a fallu faire un effort pour se relaxer… L’ambiance dans le vestiaire à la mi-temps ? On n’était qu’à deux points derrière, après avoir manqué trop de lancers-francs. On sentait que l’on pouvait prendre le dessus. La salle est incroyable, magique. En tant que joueur, c’est l’endroit où vous espérez jouer. Cela vous donne une motivation toute spéciale. On va savourer un petit peu avant de se plonger dans la finale ».
Paul Lacombe (arrière international de l’ASM) : « Ils nous ont posé des problèmes, ils nous ont fait presque douter en première mi-temps. On s’est calmé, on a commencé à rentrer nos lancers-francs. On va commencer le match comme il faut, déterminé pour cette finale. On a montré tellement de choses cette saison, ce serait dommage de s’arrêter là ».
Amara Sy (capitaine de l’ASM : « Dans le er quart temps, on avait peur de faire les mauvais choix, on a joué en marchant. Il a fallu trouver le bon équilibre. Ensuite, on a imposé notre rythme. On n’a pas trop douté quand même. On ne pouvait pas faire pire, il fallait juste se remettre la tête à l’endroit. On va essayer de représenter la France du mieux que l’on pourra en finale. Il faut redescendre sur terre pour tout donner dimanche.
Elmedin Kikanovic (pivot international bosnien de l’ASM : « On ne s’est pas affolés au début, quand c’était dur, quand on n’avait pas l’adresse. On a réagi en équipe et en défense. Ma prestation ? C’est bien, mais il reste le gros du travail dimanche avec la finale ».
John Patrick (coach de Ludwigsbourg) : « On a bien débuté, on a tout donné, mais ensuite on a manqué de gaz. Cette belle équipe de Monaco nous a dominés, notamment sur les lignes arrières ».