Nice-Matin (Cannes)

« Je leur ai dit, “faites-vous plaisir” ! »

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Zvezdan, quel sentiment domine ? La joie, la satisfacti­on, le fait de penser déjà à la finale ?

La satisfacti­on. Le président, le staff, toute l’équipe, je crois que l’on méritait de se qualifier pour cette finale. Durant toute la saison, on a essayé de pratiquer un basket de qualité. Il aurait été très décevant de trébucher aujourd’hui, surtout après la demifinale perdue contre Banvit l’an passé.

Le début de match a été particuliè­rement compliqué pour la Roca Team ?

Oui. Je crois qu’en première mi-temps, et surtout dans le er quarttemps, on était tellement obnubilés par le fait de ne pas perdre de ballon, de contrôler, d’empêcher Ludwigsbou­rg de jouer vite, qu’on en a oublié de jouer notre propre basket. A la mi-temps, je n’ai pas prononcé un seul mot sur la tactique. J’ai dit aux gars, “allez-y, faites-vous plaisir, jouer comme vous l’avez toujours fait cette saison”. Je suis fier d’eux, car en seconde mi-temps, on a montré notre vrai visage, comme on l’espérait tous.

Quel serait votre adversaire préféré en finale, l’AEK ou Murcie ?

Je préférerai­s l’AEK. On joue pour le spectacle, pour le public. Disputer une finale face à l’AEK dans sa salle et devant son public, c’est le match dont on peut rêver toute une vie. En plus, cela me permettrai­t de jouer contre mon ami, l’entraîneur de l’AEK Dragan Sakota. Murcie, on les a battus deux fois en poule, ce serait compliqué de les retrouver et de les battre une e fois, d’autant qu’ils se sont renforcés depuis.

Il paraît que le bus de la Roca Team avait oublié son capitaine Amara Sy au moment de partir au match ?

Eh oui, vous comprenez, on a joué trois mois sans lui, alors on s’était habitués (rires). Non, sérieuseme­nt, vous avez encore vu le match d’Amara ce soir... A quel point l’Amiral est important pour l’équipe, ça se passe de commentair­es.

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