Nice-Matin (Cannes)

Balotelli, seul au monde

- À MARSEILLE, WILLIAM HUMBERSET

BENITEZ : un premier six mètres en touche et dangereux, puis un arrêt sur la tentative enroulée de Thauvin pour se rassurer (8’). En deux temps, il s’est bien interposé sur l’offensive dangereuse du même olympien (39’). Il est bien moins irréprocha­ble sur le second but marseillai­s : après avoir tergiversé dans sa sortie, il est en retard dans son interventi­on au pied.

SOUQUET : pas clair sur l’égalisatio­n, il a coupé de nombreuses trajectoir­es chaudes par la suite, souvent du crâne. Offensivem­ent, il a placé un coup de casque aussi (63’).

DANTE : Germain lui passe facilement devant pour égaliser (13’). Décisif devant Thauvin (31’), il se retrouve sur les fesses face au crochet de Njie sur le 2e but marseillai­s.

LE MARCHAND : il avait fort à faire avec Thauvin et Sarr dans son couloir. Il s’en est sorti sobrement au coeur d’un collectif globalemen­t dépassé, sans éclat ni fracas.

LEES-MELOU : souvent à contre-temps, il a éprouvé de grosses difficulté­s à se situer au coeur du jeu pour contrer le jeu de passes phocéen. Emprunté aussi balle au pied. CYPRIEN : à l’image de son coup franc (36’), il a manqué de justesse et d’applicatio­n. Lui aussi a éprouvé les pires difficulté­s à exister dans la bataille du milieu de terrain avant le repos, avant de bien se reprendre après la pause. Une prestation globalemen­t moyenne pour une première titularisa­tion après une pause forcée à cause de douleurs aux adducteurs.

SERI : sa perte de balle au milieu de terrain a amené l’égalisatio­n marseillai­se (13’). A force de jouer sur un rythme de sénateur, il s’est fait bouffer dans l’engagement et a perdu toute lucidité dans ses passes. Une frappe déviée qui a frôlé le cadre à son actif (62’), mais c’est trop peu par rapport à ce que l’on peut attendre d’un joueur de sa trempe. SAINT-MAXIMIN : il n’a jamais joué juste et même mis en danger le collectif par des transmissi­ons bâclées dans le camp niçois. Offensivem­ent, c’était le néant. Et ça fait un petit moment que ça dure. Remplacé par Srarfi (80’).

BALOTELLI : premier ballon dans la surface, deux crochets sur Rolando et Kamara, et un enveloppé qui fait ficelle (5’). Son cinquième but face à l’OM a lancé le match de la meilleure des manières. Mais bon nombre de ses coéquipier­s n’ont pas suivi son sillage... Lui voit le jeu avant tout le monde et ses déviations en une touche sont toujours bien senties. Si seulement ses compères d’attaque avaient eu la même justesse que lui. Remplacé par Le Bihan (84’). PLEA : il peut faire mieux par deux fois dans ses enchaîneme­nts après le bon travail de Balotelli (33’, 34’) comme sur certaines transmissi­ons faciles. Il aurait pu être durement sanctionné pour sa faute, certes maladroite, mais dangereuse sur Gustavo.

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