Viviani puissance
Le Giro a mis un terme à son parcours en Israël par une deuxième victoire en deux jours pour l’Italien Elia Viviani, le plus rapide du plateau réduit de sprinteurs, hier à Eilat. La course reprendra demain en Sicile avec l’Australien Rohan Dennis vêtu du maillot rose au lendemain d’une journée dite de repos, mais occupée le matin par un transfert aérien depuis la mer Rouge à destination de Catane. Le séjour israëlien s’est conclu comme la veille par un succès de Viviani, déjà vainqueur samedi à Tel Aviv. Cette fois, le champion olympique de l’omnium aux JO de Rio a devancé son compatriote Sacha Modolo pour enlever la troisième étape de sa carrière dans le Giro.
Un boulevard devant lui
Bien que gêné par l’Irlandais Sam Bennett, qui s’est rabattu d’un côté à l’autre de la route dans la ligne droite, Viviani s’est imposé nettement. « Je me suis senti mal toute la journée... sauf dans le final » , a raconté l’Italien originaire de la région de Vérone. Son équipe Quick-Step a pris les commandes du peloton à 7 kilomètres de l’arrivée à l’approche d’Eilat, une ville balnéaire située à la pointe sud d’Israël entre l’Egypte et la Jordanie. « L’équipe a bien travaillé dans le final mais Fabio Sabatini a été victime d’une crevaison qui a perturbé nos plans », a expliqué Viviani. Dans le sprint, l’Italien a laissé ses coéquipiers (Sénéchal et Morkov pour terminer) mener le rythme jusqu’à l’entrée de la ligne droite de 350 mètres. Il a préféré prendre la roue de Bennett et Modolo pour mieux réagir à l’effort de ses adversaires et les déborder logiquement. Faute des stars de la discipline (Kittel, Gaviria, Cavendish, Greipel, Sagan, Groenewegen, Démare, Kristoff) qui ont déserté le Giro, Viviani a un boulevard devant lui.