Jango percuté et tué en plein Nice : le chauffard s’enfuit
Le chien âgé de 5 ans est mort sur le coup. Sa patronne le promenait tranquillement et traversait un passage piéton avenue de Pessicart. La camionnette ne s’est pas arrêtée
Encore abasourdi par la perte de son chien. Une perte brutale. Jean-Pierre n’en revient toujours pas. « C’est mon amie qui le promenait en bas de chez nous », explique-t-il. Nous sommes samedi, avenue de Pessicart à Nice, un peu avant 19 heures. Le chien est en laisse. Le passage piéton sans feu tricolore. Situé en bas de l’avenue. « Lorsqu’elle a traversé, une camionnette blanche est arrivée et elle a percuté le chien ». Jango, 5 ans, un pointer anglais, est tué sur le coup, « on l’avait adopté dans un refuge il y a deux ans ». Il souffle : « Ça aurait pu être ma femme, heureusement ma femme n’a rien eu. » Le chauffard, lui, ne s’est pas arrêté et a continué sa route comme si de rien n’était, selon le riverain de Pessicart.
Immatriculation relevée
« La voiture qui roulait derrière la camionnette a eu le temps de la suivre pour prendre son immatriculation », raconte encore le patron de Jango. « Et nous avons plusieurs témoins ». Dont un gendarme en civil qui roulait à moto, atteste Jean-Pierre. Qui assure : «Ilatéléphoné aux policiers mais ils n’ont pas voulu se déplacer ». Selon les témoins la camionnette, siglée, appartiendrait à une entreprise de BTP. Le lendemain, le couple accuse le coup. Et dans l’après-midi, la patronne de Jango se rend au commissariat Foch pour déposer plainte. « Les policiers ont refusé de la prendre », jure Jean-Pierre. «Ma compagne y est retournée lundi matin et encore lundi après-midi, à chaque fois la même réponse, il fallait que l’on se tourne vers notre assurance habitation », poursuit-il. Et il trouve ça surréaliste... « C’est un accident de la circulation, un délit de fuite pas une histoire d’appartement », glisse-t-il, dépité. Jean-Pierre ne compte d’ailleurs pas en rester là. « Je vais voir pour aller directement au tribunal et saisir le procureur de la République.» Quant à la police nationale, contactée hier, elle assure être en train d’effectuer des recherches au commissariat Foch pour tenter de savoir et comprendre ce qui s’est passé.