Et aussi…
Le parquet de Nancy (Meurthe-et-Moselle) a ouvert, hier, une information judiciaire après les accusations d’agression sexuelle portées par une candidate de Koh-Lanta contre un autre participant du jeu télévisé, a appris France Bleu Sud Lorraine auprès du procureur de la République. C’est désormais le parquet de Nancy qui est saisi de l’enquête. Le parquet de Bobigny (Seine-Saint-Denis) s’en est dessaisi, car l’homme soupçonné d’agression sexuelle habite à Laneuveville-devant-Nancy, en Meurthe-et-Moselle. Le candidat a reconnu, lundi, lors de son audition en garde à vue avoir dormi à côté de la participante la nuit des faits dénoncés, début mai, a indiqué mardi une source judiciaire. Toujours selon cette source, la jeune femme, qui a déposé plainte dimanche, affirme que l’homme l’a « embrassée sur la bouche avant de pratiquer des attouchements sous ses vêtements ». Cette version est contestée par le candidat, qui nie les faits. Le candidat à l’émission télévisée, âgé de ans, a été entendu par les policiers, à son retour en France, dans les locaux de la sous-direction de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis, à Bobigny. Sa garde à vue a été levée lundi soir.
Près de personnes touchées par une panne d’électricité à Paris
Près de personnes ont été touchées par une coupure d’électricité, hier, dans l’après-midi, dans les e, e et e arrondissements parisiens, ainsi que dans les communes de Levallois-Perret et Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Un « incident technique dans un poste électrique de Levallois » est à l’origine de cet incident, qui a débuté à h , explique Réseau de transport d’électricité (RTE). L’incident, dont l’origine n’est toujours pas connue, s’est terminé un peu avant heures.
Un détenu « fiché S » en raison d’une « tendance à la radicalisation », qui s’est évadé de la maison d’arrêt de Brest hier matin lors d’un transfert médical, était toujours activement recherché la nuit dernière. L’homme a réussi à s’échapper au moment de son arrivée à l’hôpital où il devait être pris en charge. Il s’est enfui à bord d’un véhicule qui l’attendait à proximité. Peu après minuit, BFMTV, citant une source policière, annonçait que le chauffeur de la voiture s’était rendu à la police.
« Il a une tendance à la radicalisation »
Selon le Syndicat national pénitentiaire Force ouvrière, l’homme s’est « mis à courir » dès sa sortie du véhicule qui le transportait de la maison d’arrêt à l’hôpital. Un agent est parvenu « à le plaquer une première fois au sol mais le détenu s’est relevé et a rejoint un véhicule de type Peugeot 306 où au moins deux hommes l’attendaient », selon la même source. Selon une source proche de l’enquête, des téléphones portables ont été retrouvés dans sa cellule. Par ailleurs, selon la même source, il était signalé en raison de sa conversion à l’islam, la pratique rigoriste de sa foi et un changement physique. Mais selon la même source, il ne tenait pas de discours rigoriste, ni avant ni pendant sa détention. Cet homme de 21 ans « fait l’objet d’une fiche S parce qu’il a une tendance à la radicalisation et qu’il est suivi pour ça », a indiqué le procureur de Brest Jean-Philippe Récappé.
Jamais condamné pour terrorisme
Il n’a cependant jamais été condamné pour des faits de terrorisme ou d’apologie du terrorisme, a-t-il ajouté. Originaire de Landerneau, près de Brest, c’est un détenu «de droit commun», a-t-il précisé, indiquant qu’il avait 23 mentions à son casier judiciaire pour des faits de vol, dégradation et outrage notamment. «C’est pas un gentil monsieur », a estimé M. Récappé. L’homme est « un détenu de droit commun suivi au titre de la radicalisation » et est donc « potentiellement radicalisé », a indiqué pour sa part la direction de l’administration pénitentiaire (DAP).