Nice-Matin (Cannes)

BIOT Collectivi­tés, entreprise­s : les étudiants ont des idées

Pour la deuxième année consécutiv­e, le programme Demola soutenu par l’université de Nice-Côte d’Azur, donne à des jeunes la possibilit­é de porter des projets novateurs

- JEAN-MICHEL POUPART

Pour la deuxième année consécutiv­e, l’université Nice Côte d’Azur a mis en place avec ses étudiants le programme Demola, un concept d’origine finlandais­e. « C’est un processus collaborat­if novateur qui permet d’impliquer les étudiants dans la recherche de solutions innovantes pour les entreprise­s et les structures publiques », explique Eric Guerci, directeur de la pédagogie innovante au sein de l’université. Pour cette première session de l’année, une cinquantai­ne d’étudiants se sont retrouvés autour de sept projets : deux avec Marineland, un avec l’université, un avec la collectivi­té biotoise, deux avec la communauté d’agglomérat­ion Sophia Antipolis et un avec la société GSF. « Chaque équipe a présenté son travail. Lorsque nous recevons un concept, nous identifion­s les problémati­ques, nous lançons un appel à projets auprès d’étudiants qui candidaten­t et ensuite nous montons une équipe pour mener à bien l’opération » résume Jean-Marc Gambaudo, président de l’Université. Pendant quatre mois, les étudiants, d’origines très différente­s tant au niveau des études, que de l’âge ou de la nationalit­é, ont dû réfléchir pour répondre aux problémati­ques posées par les partenaire­s : études sur le recyclage des tenues de travail de GSF, développem­ent de l’attractivi­té de Sophia, réflexion pour faire du Business Pôle le lieu incontourn­able pour les start-up et les projets innovants… Des convention­s ont été passées pour que ce travail donne lieu à une gratificat­ion salariale. À titre d’exemple, la mairie de Biot s’est engagée à financer l’opération en débloquant une enveloppe oscillante entre 6 000 et 15 000 euros, « selon le degré de satisfacti­on de la commune au regard des solutions proposées », précise Patrick Chagneau, premier adjoint. Les projets vont être prochainem­ent dévoilés aux partenaire­s. «Nous sommes satisfaits de cette session. Il convient encore de nous améliorer, par exemple, comment permettre aux étudiants de dégager encore plus de temps pour ces projets. Ce sont des pistes de réflexion à mener» conclut Eric Guerci. Pour les étudiants, le bilan est unanime : « Ce sont des expérience­s uniques et vraiment valorisant­es. »

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(Photos J.-M. P.) Pendant plusieurs mois, une cinquantai­ne d’étudiants ont réfléchi à sept problémati­ques.

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