Crédit : c’est le moment !
Les analyses sont unanimes. Les taux de crédits sont toujours plus attractifs et les conditions s’avèrent propices à l’emprunt ou à la renégociation
Selon le dernier observatoire Crédit Logement / CSA, les taux de crédits immobilier se sont stabilisés à 1,47 % en moyenne au mois d’avril. La France se distingue d’ailleurs par un très bas niveau de tarification, comme le souligne le Crédit Foncier, puisque les taux d’intérêt de crédit immobilier y sont les plus attractifs parmi les grands pays européens (en 2017 : 1,56 % au second trimestre, contre 1,83 % en Allemagne, 1,92 % en Espagne, 2,05 % au RoyaumeUni). Ainsi, depuis la fin de l’été 2017, leur niveau diminue progressivement, pour atteindre celui de l’hiver 2017 (1 point de base en moyenne chaque mois). Pourtant, le marché immobilier montre de premiers signes de ralentissement, avec des demandes de crédit moins importantes. Les banques agissent donc en conséquence, avec des modalités d’emprunt toujours plus attractives : décotes supplémentaires en fonction des profils, modification des critères de grille pour offrir les meilleurs barèmes… C’est donc le moment de se lancer et surtout, de renégocier son crédit, au même titre que son assurance emprunteur.
Gérer ses finances
Un terrain de financement favorable, mais un pouvoir d’achat en berne. En effet, avec la hausse des prix de l’immobilier, la solvabilité des ménages se dégrade depuis six mois, comme le rappelle l’observatoire Crédit Logement / CSA. Elle a d’ailleurs été quatre fois plus forte que ce que la seule baisse des taux aurait pu absorber. À nouveau, pour contrer cette tendance, la durée des crédits accordés a également évolué : en avril, elle s’est établie à deux cent vingt mois en moyenne, soit un peu plus de dix ans.
L’observatoire souligne que depuis 2014, ces durées ont augmenté de quinze mois (de cinq mois au cours de l’année 2017 et de deux mois depuis le début de 2018). À ce jour, les prêts de moins de quinze ans ne représentent que 11 % de la production. Alors que plusieurs économistes insistent sur le tassement probable de la
dynamique sur le marché immobilier : remontée légère des taux (due aux taux obligataires, à la politique de la BCE, etc.), progression des prix de l’immobilier ancien, baisse des ventes dans le neuf, recentrage des aides aux emprunteurs… Il est plus que jamais conseillé de profiter des avantages actuels.