BIOT Les propositions de l’Eganaude pour changer le monde
Au début du mois d’avril, près de 150 collégiens venus du département et de la Principauté de Monaco avaient participé à la huitième édition du Sophia Antipolis Model United Nation. Durant 48 heures, les élèves avaient endossé le costume d’un ambassadeur d’un pays et devaient défendre la position de leur État dans les différentes commissions. Au programme, entre autres : le combat contre l’évasion fiscale, l’impact du plastique sur l’environnement, la crise au Yémen, les réfugiés Rohingya en Birmanie… Quelques semaines après, les copies ont été rendues et des résolutions ont été votées dans différents domaines. Par exemple, sur la question des réfugiés, « considérant qu’il y a plus de 22 millions de réfugiés dans le monde dont plus de 5 millions de Syriens », les collégiens souhaiteraient que les pays « construisent des routes sécurisées par la police des Nations Unies » ou bien encore « que chaque pays qui dispose des espaces nécessaires accueille au moins l’équivalent de 0.1 % de sa population. » « On constate d’année en année que les élèves sont déjà bien mieux informés en amont des problèmes que nous allons traiter, cela facilite les recherches et donc les propositions sont plus concrètes même s’ils gardent une part de naïveté et d’espoir bien de leur âge », commente un professeur. «Et c’est tant mieux comme ça!» s’exclame un autre. Un autre sujet a fait l’objet d’une résolution, la question de l’impact des plastiques sur l’environnement. Avis des élèves : «Considérant que d’après des études, en 2050, si nous poursuivons le même rythme de production, il y aura plus de plastiques que de poissons dans les océans, nous demandons aux États membres de punir les entreprises ou personnes qui jettent des plastiques dans la mer. Nous suggérons d’encourager la production de matières biodégradables, d’encourager toutes les initiatives d’information sur le sujet. »