Le chiffre
C’était le rose le plus attendu cette semaine. On ne parle pas de la dernière robe haute couture aperçue ici et là dans les paddocks, ni du fard à paupières de certaines serveuses en Principauté. Non. On parle voiture et pneumatiques. Le manufacturier italien Pirelli a sorti de son bureau d’études pour la première fois en Grand Prix, le P Zéro hyper-tendre, au liseré rose. Jeudi pour les premiers essais libres, la nouvelle gomme a fait ses grands débuts après des tests à Barcelone. Une entrée fracassante puisque la pole position de l’an passé a été effacée des tablettes très facilement dès les premiers tours de piste. Entre les ultra-tendres et les nouveaux hyper-tendres, près d’une seconde gagnée par tour ! «Alors que l’écart entre l’ultra-tendre et le super-tendre est de 5 dixièmes », précisait Mario Isola, le responsable F1 de Pirelli forcément très souriant lors de la conférence de presse jeudi soir. Pour lui, il était important de venir tester la dernière création à Monaco, sur un circuit en ville dont le tarmac et le tracé sont plutôt éprouvants. Et donc en point noir, plutôt prévisible : la dégradation des pneus, plus élevée. Et notamment à l’avant gauche. Alors forcément cette question : combien d’arrêts aux stands demain ? « Concernant l’augmentation de la performance, il n’y a aucun doute», insiste Isola avant de poursuivre : « Normalement, les équipes devraient privilégier un seul arrêt. C’est le meilleur moyen pour ne pas perdre de temps dans le trafic sur un circuit où il est difficile de doubler. » C’est le nombre de pneus emmenés par le manufacturier Pirelli pour cette semaine de Grand Prix à Monaco. Le prix estimé en conception du nouveau pneu hyper-tendre est de euros. Cette estimation ne prend pas en compte la partie recherche et développement.
Le pilote Renault Carlos Sainz Jr prévoit une séance de qualification «folle» grâce au nouveau hypertendre. Pour les revoir, il faudra attendre le Grand Prix de Montréal. Aujourd’hui, les chronos vont fondre comme neige au soleil et il faudra croiser les doigts pour que dimanche, la pluie ne vienne bouleverser la course. Sachant qu’un photographe «mitraille», en moyenne, un millier de clichés par jour au GP de Monaco, et qu’il en édite environ une centaine pour son organe de presse ; sachant qu’ils sont photographes accrédités par la FIA à Monaco, sortez la calculette et faites le compte... C’est fait ? Oui, c’est à peu près photos professionnelles qui sont réalisées chaque jour. Et près de envoyées aux rédactions ou agences de presse et photo. Nous autres, journalistes, sommes accrédités par la FIA. Et tant qu’à être honnête, disonsle, on ne produit «QUE» deux à trois articles par jour. Mais c’est plus long à écrire... Na ! L’écho de sa voix veloutée ne résonnait plus depuis l’an passé, dans les rues de la Principauté, tandis que les F limaient l’asphalte monégasque. Claude Jullian, la voix française du GP de Monaco depuis des lustres, avait été prié de ranger son éternel micro... Il faut vous dire que Claude est à la F monégasque ce que Daniel Mangeas était au Tour de France cycliste. Un INCONTOURNABLE. Aussi avons-nous été ravis d’apprendre de sa bouche, qu’il va pouvoir exercer de nouveau son talent, étant un puits d’histoire de la F, autant que du rallye. Claude Jullian sera le speaker officiel du prochain GP de France F au Castellet. Un comeback sympathique, puisqu’il y a déjà officié à la fin des années .