Nice-Matin (Cannes)

«On avait le beau gosse, l’intello…»

Sophie Kamoun, consultant­e sur beIN Sport

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Championne de France à  reprises ( titres sur  mètres nage libre,  titres sur  mètres papillon et  titres sur  mètres nage libre), Sophie Kamoun sait de quoi elle parle quand elle s’exprime sur les antennes de beIN Sports. Consultant­e auprès de la chaîne qui diffuse cette semaine les championna­ts de France, l’ancienne nageuse nous parle de la génération présente à Saint-Raphaël, comme de la manière de la faire connaître au grand public.

Sophie, si l’on excepte Metella, Bonnet et Stravius, les noms de ces championna­ts de France restent inconnus du grand public. La natation française est-elle dans le creux de la vague ou faut-il laisser un peu de temps à la nouvelle génération pour se faire une notoriété ?

C’est un mélange de tout. Une génération dorée s’est arrêtée, mais on a encore deux ans avant les Jeux de Tokyo et on a du talent. Je suis agréableme­nt surprise depuis le début de ces championna­ts de France et tous les nageurs qui se qualifient pour les championna­ts d’Europe (en août à Glasgow, Ndlr) auront le potentiel pour entrer en finale. Ils ont évolué dans l’ombre des stars de la natation française, maintenant, il faut leur laisser le temps de progresser.

Tout comme Philippe Lucas, qui nous confiait jeudi ne pas être inquiet, vous êtes donc optimiste ?

On part à Glasgow pour des médailles. On a beaucoup critiqué la natation française ces derniers mois et elle ne méritait pas d’être enterrée de cette façon.

Comment capter l’affection du grand public ?

C’était plus facile avant, car on avait le beau gosse avec Lacourt, le petit frère avec Manaudou, l’intello avec Agnel et ça faisait des histoires à raconter. Mais c’est aujourd’hui à Bonnet et Metella de prendre la lumière.

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