Question à... « Rien n’est acquis ! »
Patrice Prévot (Président) et Hervé Moni (Manager général)
Patrice, Hervé, c’est le match le plus important de la saison…
Hervé Moni : « Oui, et il faut aborder ce rendez-vous avec énormément d’humilité et avec la conviction qu’on a largement les moyens d’atteindre notre objectif. Le groupe a travaillé dur toute la saison et la phase de poule a porté ses fruits, mais ce n’était qu’une partie de l’étape. On n’a rien validé, rien certifié.» Patrice Prévot : « Il faut prendre conscience que rien n’est fait, rien n’est acquis parce qu’au match aller on n’a pas fait la différence et que Chateaurenard aura tout à gagner. On sait qu’ils sont âpres dans le jeu. Si l’arbitre permet au jeu de se dérouler, on aura nos chances. A l’aller on a réussi à gagner malgré tout.»
Dans quel état d’esprit sont les joueurs ?
PP : « Depuis le début de la semaine, on sent beaucoup de sérieux. Chacun connaît l’importance d’une accession en Fédérale . Il y a une certaine pression, mais une pression qui doit nous aider.» HM : « C’est un rendez-vous unique. Il n’y aura pas de seconde chance donc la pression peut nous amener à nous surpasser. Avec cette rencontre, on veut également fêter le club grâce à l’école de rugby, aux jeunes… On veut montrer qu’il y a une vie autour de cette équipe première. Donc, je pense que les joueurs d’une part, mais le club entier d’autre part a la pression, et que cette pression nous servira à nous surpasser.»
Un échec serait une catastrophe ?
PP : « Non, ce ne serait pas une catastrophe mais, une épine dans le pied. Honnêtement, on attend plus des joueurs que ce qu’ils ont montré dimanche dernier, ils doivent se donner à %, ils en sont capables, on le sait. » HM : « Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’on essaye d’avoir une dynamique sportive donc on veut fédérer et avoir des ambitions rapidement. Si l’on ne monte pas, ce ne serait pas une catastrophe mais on retournerait un an en arrière, et il faudrait de nouveau reconstruire. La réussite sportive attire, elle aide à conserver des joueurs, avoir des partenaires… En montant en F, le club deviendrait séduisant.»