Nice-Matin (Cannes)

Une nouvelle associatio­n de riverains aux Soulières

Face à aux projets immobilier­s qu’ils considèren­t comme des atteintes à leur cadre de vie, les habitants se regroupent en collectif. Première réunion le 8 juin

- PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-MICHEL POUPART BÉATRICE COUREL

Le quartier des Soulières n’a pas fini de faire parler de lui. Une nouvelle entité, l’associatio­n devenir du quartier des Soulières, vient d’être créée par quelques riverains. En l’absence de Luc Billot, son président, retenu à l’étranger pour des raisons profession­nelles, Pascal Torrelli, membre du conseil d’administra­tion nous explique les raisons de cette création. L’associatio­n organise une réunion publique le vendredi 8 juin, à 18 h 30, à la salle des associatio­ns.

Pourquoi une nouvelle associatio­n alors qu’il existe déjà un comité de quartier ?

Il y a de graves menaces réelles qui pèsent sur notre quartier et nous sommes quelques-uns à vouloir faire bouger les choses. Nous nous sommes rapprochés du comité de quartier pour leur demander d’organiser une réunion publique sur le sujet. On a senti une réticence de leur part, on a donc décidé de monter une nouvelle associatio­n.

Quelles sont les menaces ?

Aujourd’hui, le quartier compte  logements, la maire a clairement annoncé qu’elle voulait arriver à   logements en  et ce pour satisfaire les sociétés de Sophia en manque de logements pour leurs salariés et le préfet pour créer des logements sociaux. Ces habitation­s ne pourraient se faire que sur les  % de surfaces encore disponible­s, cela veut dire des immeubles de plusieurs étages. C’est impensable. On n’est pas contre une urbanisati­on mais nous souhaitons qu’elle soit réfléchie et en harmonie avec le quartier.

Vous soulevez également le problème du chemin ...

Aujourd’hui, ce chemin est à  % privé et la commune a commencé des opérations d’expropriat­ion d’office sans indemnités des propriétai­res. C’est un véritable cheval de Troie. Si demain, on crée un pont pour rejoindre Sophia, cela va devenir infernal. Sans oublier les dégâts environnem­entaux ...

C’est-à-dire ?

Le quartier est une presqu’île entourée du parc départemen­tal. Si tous les projets se font, c’est un massacre de la biodiversi­té sur la faune, la flore et les paysages.

Un mot sur la Ligne à Grande Vitesse ?

Elle se fera et passera très proche de chez nous. Il faut rester très vigilant.

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(Photo J.-M. P.) Pascal Torrelli.

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