Un pont de connaissances entre Kazakhs et Sophipolitains
Une route des sciences qui relie Astana au plateau sohipolitain, permettra à la technopole, dès la rentrée 2018, d’accueillir de jeunes kazakhs sur ses campus. Une passerelle construite rapidement depuis quelques mois entre la France et le pays d’Asie centrale. Des rencontres fructueuses qui viennent d’aboutir à la signature, au CIV, d’une convention avec les vingt écoles intellectuelles Nazarbaïev. Un pas de plus vers la concrétisation de ce projet de collaboration ambitieux qui unie le lycée international, l’Université Côte-d’Azur et le réseau NISH. À cette occasion Eric Petit, proviseur du CIV, a reçu Natalia Proskouriakova, Aigul Kazzhanova, directrice exécutive et Kouliach Chamchidinova, présidente du conseil d’administration de ces écoles sélectives, spécialisées en maths-physique et en biologie-chimie. L’ancienne vice-ministre de l’Éducation et de la Science a précisé : «Je suis professeure avant tout, je suis donc rassurée de voir l’endroit où vont s’installer nos étudiants. C’est une occasion unique d’ouverture sur d’autres horizons. » À l’internat, des élèves de la section russe guident la délégation de cette ancienne république soviétique où la langue officielle est celle de Tolstoï. Un dialogue enjoué s’installe rapidement. Questions et réponses fusent car « il ne faut pas minimiser le choc culturel mais le transformer en enrichissement mutuel.» Ackmal Idrissov, en classe de première, est le seul kazakh, sur le site. En septembre il est prêt à prodiguer des conseils à ses compatriotes. « Au début, c’est un peu compliqué car les méthodes de travail sont différentes mais les sciences sont particulièrement bien expliquées. » Tous ont appris le français, surtout les candidats aux classes prépa. « Avec une très forte participation féminine, souligne Luc Albert. Le concours de recrutement était infernalement compliqué, on s’est fait plaisir en écrivant les sujets, commente avec humour l’enseignant. En corrigeant les copies, le niveau d’excellence, nous a enlevé toutes inquiétudes. Pour cette première année de coopération, on ne pouvait pas se louper, il fallait recruter haut. » Un échange, de savoir et de matière grise dans le cadre d’un partenariat naissant qui promet de grandir rapidement.